Comme nous l’avons constaté la semaine passé, le Coronavirus met de la pression sur les marchés boursiers et a créé une baisse du marché. Cela est dû par l’incertitude sur la chaîne d’approvisionnement mondiale et les entreprises qui annoncent qu’elles n’arriveront pas atteindre leur objectif trimestriel.
Clément s’attend toujours à une ré-accélération économique plus tard cette année. Alors que les banques centrales poursuivent leur politique monétaire expansionniste, que la relance budgétaire chinoise prend effet et que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine diminuent, nous devrions voir une amélioration de l’activité économique mondiale. Voici les autres bonnes nouvelles :
C’est la question que bien des gens se posent quand le marché est la baisse. Beaucoup aimeraient vendre leur placement pour se mettre en liquidité et éviter la baisse mais il est souvent trop tard quand on décide de faire le changement.
Ne rien modifier dans nos placements durant cette période est choix pensé et réfléchi pour éviter d’empirer la situation. Si nous sortons du marché après une semaine difficile, notre perte présente sur le papier devient une perte réelle car nous aurons moins de liquidité en main.
Juger le bon moment pour réinvestir l’argent est impossible à prédire. En 2018, le marché était au plus le 24 décembre 2018. Il fallait avoir son argent investit le 26 décembre pour être sûr de profiter du mois de janvier 2019 qui fut un incroyable rebond.
Le graphique démontre très bien l’impact financier sur une personne qui loupe les dix meilleurs jours sur une période de 33 ans. Cela représente un manque à gagner de 66 282$ qu’il vous sera impossible de rattraper alors que vous pensiez agir pour protéger vos actifs.
L’épidémie de coronavirus a eu un impact énorme sur les marchés mondiaux ces derniers jours, car elle représente un risque important pour les économies du monde entier. Le fil conducteur des commentaires des gestionnaires de fond est généralement le même : les perspectives à plus long terme restent intactes et il existe un optimisme prudent pour les marchés mondiaux des capitaux fondé sur une reprise de cette épidémie actuelle.
Alors que nous traversons ces types de chocs négatifs, c’est le moment idéal pour vous rappeler la résilience des marchés boursiers dans le passé et les avantages d’avoir une perspective à long terme. L’épidémie de coronavirus est une situation hautement imprévisible et la meilleure façon de gérer l’incertitude est d’avoir un portefeuille diversifié pour gérer ces épisodes inévitables de volatilité.
Source : Placements Mackenzie et Fidelity
D’ici 2026, on estime que plus de mille milliards de dollars de patrimoine personnel seront transmis à la nouvelle génération au Canada. Cependant, la plupart des gens transférant leur patrimoine n’ont pas les conversations nécessaires pour s’assurer que leurs actifs sont gérés correctement.
Les conversations concernant l’héritage peuvent être difficiles à engager, mais elles sont essentielles pour assurer le transfert réussi de vos actifs à vos proches. Les étapes ci-dessous peuvent vous servir de guide pour vous aider à commencer le processus.
Utilisez la feuille de travail sur le plan de transfert de patrimoine de Gestion de Placements TD pour dresser la liste de tous vos actifs. Au besoin, travaillez avec nous pour vous aider dans le cadre de ce processus.
Faites un plan provisoire de la manière dont vous souhaitez diviser vos actifs. Prenez rendez-vous avec nous pour examiner les plans successoraux que vous avez faits. Nous pourrons vous diriger vers d’autres spécialistes auxquels vous pouvez demander de l’aide, comme un conseiller fiscal ou un notaire, pour officialiser votre plan.
Songez à demander à une conversation entre vous et vos héritiers et nous concernant vos plans successoraux. C’est l’occasion d’exprimer vos souhaits et d’entendre leurs idées. Faites tous les changements que vous pensez être nécessaires après la rencontre. Communiquez de nouveau avec nous, votre notaire et votre conseiller fiscal pour officialiser et exécuter votre plan successoral.
La communication ouverte avec vos héritiers vous aidera à gérer les attentes, à entretenir de bonnes relations et à vous assurer que vos plans successoraux soient exécutés comme vous le souhaitez.
Le fait de garder votre famille et vos successeurs au courant de vos plans successoraux les aidera à comprendre vos souhaits et à s’y conformer.
Ces conversations donneront également à votre famille l’occasion de vous parler de ses plans et de ses attentes.
Par exemple, vous prévoyez peut-être diviser à parts égales la propriété d’une maison de vacances entre votre fils et votre fille, mais l’un des
deux n’est pas prêt à assumer la responsabilité de l’entretien de la propriété. Avoir une conversation vous permettra d’entendre leur opinion et de planifier en conséquence.
46% des milléniaux qui ont déjà reçu un héritage auraient aimé avoir sollicité les conseils d’un professionnel.
40% des Canadiens bien nantis ont dit qu’ils souhaitaient que leurs héritiers consultent le même conseiller financier. Par contre, seulement 19% d’entre eux en ont présenté un à leurs héritiers.
Services en placements Peak est devenu le premier courtier multidisciplinaire au Canada à offrir l’accès aux fonds négociés sur plateformes (PTF) à ses représentants en épargne collective.
Les PTF permettent d’offrir à nos clients un hybride entre le fond commun de placements avec la gestion active avec une structure proche du fond négocié en bourse (FNB). Cela se traduit par des placements avec des frais plus bas que les séries à honoraire (série F) que nous vous avons offert au cours des deux dernières années.
Actuellement, 66 fonds sont offerts sous forme de PTF. Lors de notre prochaine rencontre, si certains de vos placements sont éligibles aux PTF, nous vous présenterons les avantages et inconvénients et déciderons ensemble de les utiliser ou pas.
Au mois de juillet, Vincent Pellé a complété sa formation pour être en mesure de vous offrir l’accès aux fonds négociés en bourse (FNB).
Les FNB permettent aux investisseurs de reproduire des indices boursiers à faible coût sans devoir transiger eux-mêmes chacune des actions de l’indice. Il existe principalement deux sortent de FNB sur le marche :
Le FNB Passif ne fait que reproduire l’indice sans travail d’analyse ou d’ajustement selon le marché ou un modèle mathématique. Il a l’avantage d’offrir des coûts très bas et d’avoir un rendement très proche de l’indice de référence qu’il suit, que ce soit à la hausse ou à la baisse.
Le FNB Tactique se base sur un indice lui aussi, mais il va appliquer une modèle mathématique pour aller diminuer son risque vis à vis de son indice. On retrouve donc des indices qui vont appliquer une répartition pondérée des entreprises pour éviter une surexposition ou encore privilégier la faible volatilité.
Suite aux différents vols de données informatiques qui ont fait les manchettes depuis le début de l’année, Peak et nous-mêmes voulons vous rappeler que nous mettons tous les outils en place pour garantir la sécurité de vos données.
Peak s’assure que nos plateformes de travail répondent aux plus hautes exigences en matière de cybersécurité : la mise en place de la Voute pour transmettre les documents contenant des informations sensibles ou l’utilisation de courriels cryptés pour la transmission des documents.
De plus, nous accordons une attention particulière à ne pas laisser de documents confidentiels sur notre bureau, nous encryptons nos ordinateurs et les protégeons par des mots de passes sécuritaires et nous essayons de respecter les plus hauts standards lorsque nous nous branchons sur les sites de nos fournisseurs.
Les actions canadiennes ont essuyé des pertes en 2018 et obtenu des rendements inférieurs à leurs contreparties mondiales, en dollars canadiens. Les actions américaines ont également subi une correction, car le risque de ralentissement de la croissance économique, de hausse des taux d’intérêt et d’une détérioration de la croissance des bénéfices des sociétés a inquiété les investisseurs. Dans l’ensemble, les cours boursiers mondiaux ont chuté et les indices des titres à revenu fixe et de l’immobilier ont reculé. Le différend commercial entre la Chine et les États-Unis et la fin du programme d’assouplissement quantitatif dans la plupart des pays industrialisés sont les facteurs qui ont le plus influencé les investisseurs mondiaux.
Du côté des marchés des titres à revenu fixe, l’écart de rendement entre les obligations d’État à long et à court terme a diminué, reflétant les craintes suscitées par le ralentissement de la croissance économique et de l’inflation à plus long terme. Du côté des banques centrales, la Réserve fédérale américaine a relevé ses taux d’intérêt à quatre reprises pendant l’année et a indiqué qu’elle procéderait probablement à deux autres hausses de taux en 2019. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé la fin de son programme d’achat d’actifs, tandis que la Banque du Japon a décidé de prolonger son programme de relance pour soutenir la croissance et augmenter les attentes d’une hausse du taux d’inflation.
Les actions des marchés émergents et asiatiques ont chuté considérablement. L’effet combiné de l’intensification des tensions commerciales, de la diminution de la demande des grands pays exportateurs, de l’augmentation et de la chute subséquente des prix du pétrole et du resserrement des conditions financières mondiales a contribué à une contraction rapide dans bon nombre de pays. L’appréciation du dollar américain a accentué les déboires des marchés émergents, qui ont eu plus de mal à rembourser leur dette libellée dans cette devise. Les marchés boursiers et obligataires européens ont également terminé l’année en territoire négatif.
Nous sommes officiellement dans le plus long marché haussier de l’histoire et nous nous approchons des dernières étapes du plus long cycle économique. C’est pourquoi nos gestionnaires regardent étroitement tout indicateurs qui puissent les aider à prévenir une éventuelle récession.
Dans le document « Perspective sur les marchés » le directeur des placements de l’équipe des actions nord-américaines de Placements Mackenzie, Eric Glover, nous démontre comment l’équipe va au-delà des données fondamentales et des évaluations des actions, en incorporant une analyse macro-économique.
Vous y trouverez 5 indicateurs qui, jusqu’à présent, ne signalent pas une fin de la croissance économique :
Historiquement, une période de récession débute environ 13 mois après l’inversement de la courbe. La courbe de rendement s’est récemment aplatie, mais ne s’est pas encore inversée (voir le graphique ci-dessous). Les cercles oranges indiquent là où la courbe s’est inversée.
La courbe de rendement des obligations d’État américaines est déterminée en traçant une ligne avec les rendements des obligations du Trésor américain de différentes échéances. Pour notre analyse, nous avons utilisé des rendements sur trois mois et sur dix ans pour déterminer la forme de la courbe. Lorsque les taux à dix ans sont plus élevés que les taux à trois mois, la courbe est descendante (ou inversée). En examinant les courbes de rendement historiques, et plus particulièrement celles avant une récession aux États-Unis, nous observons qu’au cours des cinq dernières récessions depuis le début des années 1970, la courbe de rendement s’est inversée avant qu’une récession se produise.
Historiquement, une période de récession débute environ 13 mois après l’inversement de la courbe. La courbe de rendement s’est récemment aplatie, mais ne s’est pas encore inversée. Les cercles oranges indiquent là où la courbe s’est inversée.
Dans un tel contexte, nous suggérons aux investisseurs une gestion prudente tout en profitant de la croissance économique actuelle.
Pour lire la suite de ce texte, nous vous invitons à télécharger le document « Perspectives sur les marchés, édition Septembre 2018 – Mackenzie Placements ».
Si vous avez des questions ou vous désirez discuter de certains sujets abordés dans ce document, n’hésitez pas à communiquer avec moi au 418 624-6124.
Note : Ces textes sont tirés du document Perspectives sur les marchés, édition Septembre 2018 – Mackenzie Placements avec l’aimable autorisation de Mackenzie Placements.
* Le contenu de ces perspectives sur les marchés (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement, ni comme une offre de vente ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.
Le présent document à renferme des énoncés prospectifs qui décrivent nos attentes actuelles ou nos prédictions pour l’avenir. Les renseignements prospectifs sont, de par leur nature, assujettis, entre autres, à des risques, incertitudes et hypothèses qui peuvent modifier de façon importante les résultats réels qui ont été énoncés aux présentes. Ces risques, incertitudes et hypothèses comprennent, mais sans s’y limiter, les conditions générales économiques, politiques et des marchés, les taux d’intérêt et de change, la volatilité des marchés boursiers et financiers, la concurrence commerciale, les changements technologiques, les changements sur le plan de la réglementation gouvernementale, les changements au chapitre des lois fiscales, les poursuites judiciaires ou réglementaires inattendues et les catastrophes. Veuillez soigneusement prendre en compte ces facteurs et d’autres facteurs et ne pas accorder une confiance exagérée en ces renseignements prospectifs. Tout renseignement prospectif contenu aux présentes n’est valable qu’au 31 août 2018. Le lecteur ne doit pas s’attendre à ce que ces renseignements soient mis à jour, complétés ou révisés en raison de nouveaux renseignements, de nouvelles circonstances, d’événements futurs ou autre.
La forte croissance des marchés boursiers américains de 2017, accompagnée d’une volatilité qui n’a jamais été aussi basse, s’est brusquement interrompue la semaine dernière.
Le vendredi 2 février 2018, des données révélant une forte croissance des salaires aux États-Unis ont avivé les inquiétudes concernant une accélération de l’inflation et une hausse des taux d’intérêt. Une hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires se traduit par des coûts d’emprunt plus élevés, ce qui touche à la fois les profits des sociétés et l’activité économique. Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans, qui est passé de 2,4 % en début d’année à 2,7 % vers la fin de janvier, augmentait de façon constante, mais a brusquement grimpé à 2,84 % au cours des deux derniers jours de bourse. Le marché a déjà tenu compte de la probabilité de 93 % d’une nouvelle augmentation d’un quart de point du taux des fonds fédéraux américains le 21 mars 2018, et de la probabilité de 58 % d’une autre augmentation en juin.
L’environnement de taux croissants a poussé les marchés à réévaluer leur optimisme. L’indice S&P 500 a reculé de 2,1 % le 2 février dernier, l’indice composé Nasdaq, axé sur la technologie, a baissé de 2,0 %, et l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 666 points (soit 2,5 %). Depuis leurs records du 26 janvier dernier pour l’exercice à ce jour, les trois indices boursiers américains ont chuté de 3,5 % à 4,1 %. L’indice VIX, surnommé l’« indice de la peur », est passé abruptement de 9,2 le 3 janvier à 17,3 le 2 février, une augmentation de 89 %.
Les actions canadiennes ne sont pas immunisées à ce dégagement : l’indice composé S&P/TSX a enregistré une baisse de 1,6 % vendredi dernier, ce qui représente une diminution de 4,6 % depuis son sommet du 23 janvier. Les prix en baisse du pétrole brut canadien par rapport aux prix de référence américains demeurent un défi pour le secteur de l’énergie canadien, alors que les négociations en cours de l’ALENA et les augmentations du salaire minimum de trois provinces ont soulevé les inquiétudes des investisseurs quant à la position concurrentielle du Canada.
L’humeur des investisseurs était quelque peu euphorique, alimentée par de folles spéculations entourant les actions du cannabis, les bitcoins et les autres cryptomonnaies. La peur d’une baisse des marchés a laissé place à la crainte de « manquer le bateau ».
Le ton de la semaine dernière s’est fait sentir jusqu’au début de la séance d’aujourd’hui sur les marchés canadiens et américains. Cependant, un signe encourageant : au moment d’écrire cet article, les rendements des obligations sont demeurés assez stables et n’ont pas monté en flèche. Nous continuerons de surveiller attentivement la dynamique des marchés et agirons en conséquence. Concernant les perspectives économiques et financières, nous croyons que le niveau de volatilité des marchés devrait revenir à la normale. Le très faible niveau de volatilité que nous avons connu en 2017 était sans doute une aberration. Pour le moment, notre point de vue demeure inchangé quant à la composition de vos portefeuilles.
N’oubliez pas : la volatilité et la baisse des marchés créent des occasions d’achats qui sont payantes à long terme.
Je vous invite à communiquer avec moi au 418 624-6149.