Depuis le début de la crise du COVID-19, nous avons dû adapter notre pratique pour rester disponibles et présents en tant que service essentiel. Avec le dé-confinement progressif que nous vivons, il est important pour nous de vous tenir au courant de l’évolution de notre pratique pour continuer à vous servir efficacement.
Peak nous a annoncé la semaine passée avoir décider de garder tous les employés en télétravail jusqu’au 30 septembre pour assurer la santé de ses employés et de ses clients. À compter du 30 septembre, si la situation le permet, les bureaux seront ré-ouvert pour les employés et les clients.
Depuis le début mars, nous utilisons des outils de vidéoconférence pour rester connectés avec vous. Avec l’annonce du maintient du télétravail chez Peak, nous allons continuer les rencontres virtuelles jusqu’au 30 septembre nous aussi. Nous voulons à tout prix éviter d’être un vecteur d’infection vu la grande quantité de personnes que nous rencontrons dans une semaine.
Soyez assurés que nous respectons tous les standards de sécurité durant nos vidéoconférences. Pour ce faire, nous nous assurons d’avoir les dernières versions à jour des logiciels, nous n’activons pas l’enregistrement des rencontres et nous nous assurons de ne pas présenter de données critiques comme votre NAS ou votre date de naissance.
Pour continuer à être fonctionnel, nous devons être capables de vous faire signer les différents documents pour effectuer vos transactions. De concert avec le département de conformité de Peak, des compagnies de fonds et de l’AMF, nous nous sommes assurés d’avoir des solutions sécuritaires et valides légalement.
Les compagnies d’assurances ont aussi pris le virage de l’ère numérique en offrant à présent de compléter les demandes d’assurances à distance avec signature électronique. Les exigences concernant les examens médicaux ont été revues pour simplifier les demandes pour des couvertures inférieures à un million.
Les actions mondiales ont bondi cette semaine après que les premiers résultats d’un vaccin expérimental COVID-19 de Moderna Inc. ont stimulé la spéculation selon laquelle les économies pourraient se rétablir plus rapidement que prévu.
Les commentaires du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, selon lesquels la Fed n’avait pas épuisé ses options pour soutenir la reprise économique ont également été responsables du regain d’optimisme.
Alors que l’appétit pour le risque est revenu sur les marchés boursiers, les prix de l’or et du dollar américain ont reculé, tandis que les indicateurs d’amélioration de l’activité économique ont fait monter le prix du pétrole à son plus haut niveau depuis deux mois.
La guerre des mots entre Donald Trump et le gouvernement chinois continue de créer une inquiétude sur les marchés. L’accord commercial signé à la fin de 2019 ne semble pas encore menacé mais cela pourrait évoluer durant les prochaines semaines.
Les attaques concernant le rôle de la Chine dans l’apparition et la propagation du COVID-19 ont fortement fait réagir la Chine dimanche, laissant entendre qu’ils répliqueront aux attaques américaines. Le gouvernement chinois a même laissé entendre un retour de la « Guerre froide ».
Le rebond que l’on a vu sur les marchés est aussi présent dans l’activité manufacturière, particulièrement en Europe.
Par contre, au contraire des autres récessions, le secteur des services est celui qui est le plus durement touché, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord. Cela s’explique par l’arrêt complet de l’économie à travers le monde et les fermetures temporaires des entreprises. Les gens ont coupé dans les services dont ils n’avaient plus besoin ou encore retardé l’acquisition de nouveau service.
L’importance des technologies dans la reprise est très forte. Il suffit de voir l’évolution de Zoom qui est passé de 10 millions d’utilisateurs en décembre 2019 à plus de 300 millions en avril 2020. La valeur boursière de l’entreprise est plus importante aujourd’hui que les 7 plus grosses compagnies aériennes réunies.
L’indice du FAANGM, qui représente les plus grosses compagnies de technologie continue à surperformer l’indice du S&P 500. Le NASDAQ est le premier indice a être redevenu positif depuis 3 semaines déjà alors que le S&P 500 doit encore rattraper 8.52% pour redevenir positif.
Source : Placements Mackenzie
Ne manquez pas la prochaine présentation de Mackenzie, le 3 juin à 16h en vous inscrivant ici.
Ne manquez pas la présentation de Michel Villa sur l’impact du coronavirus sur la gestion de vos placements en vous inscrivant ici.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Dans le but d’aider les étudiants canadiens à passer à travers la crise du COVID-19, une version de la prestation canadienne d’urgence pour les étudiants est à présent disponible. Les étudiants peuvent avoir droit à un montant de 1 250$ par période de 4 semaines ou 2 000$ si vous avez des personnes à charge ou un handicap pour les mois de mai à août 2020.
Voici les conditions pour avoir droit à la PCUE :
Pour plus d’information ou faire votre inscription, cliquez ici.
Dans le but de ne pas pénaliser les gens qui travaillent à temps partiel et qui veulent continuer à travailler, il est à présent possible d’avoir la PCU en plus d’un revenu de 1 000$ ou moins par période de quatre semaines.
Le programme d’incitatif pour la rétention des travailleurs essentiels offre une prestation temporaire de 100$ par semaine pour les salariés à faible revenu. La prestation a une durée maximum de 16 semaines et elle est rétroactive au 15 mars 2020.
Pour être éligible, il faut avoir un salaire brut de 550$ par semaine ou moins et un revenu annuel entre 5 000 et 28 600$.
Pour plus d’information ou faire votre inscription, cliquez ici.
La subvention salariale d’urgence du Canada offre aux entreprises 75% des salaires des employés en subventions pour permettre à l’entreprise de garder les employés à l’emploi. Le montant de la subvention couvre jusqu’à un maximum de 847$ par semaine par employé.
Pour être éligible, il faut que l’entreprise est une baisse de revenu de 15% en mars et de 30% les mois suivant vis à vis des revenus dans l’année précédente ou la moyenne de janvier et février 2020. Le programme qui devait arrêter au 6 juin 2020 a été prolongé jusqu’au 29 août 2020.
Pour plus d’information ou faire votre inscription, cliquez ici.
Les actions mondiales ont reculé cette semaine après que de nouveaux cas de COVID-19 se soient déclarés dans de nombreux pays qui avaient précédemment pris des mesures pour assouplir les restrictions économiques et sanitaires – notamment la Corée du Sud et l’Allemagne. À Wuhan, en Chine, où la pandémie a débuté, de nouveaux cas ont de nouveau été signalés pour la première fois depuis que la ville a mis fin à son confinement le mois dernier.
Dans son témoignage au Congrès, le Dr Anthony Fauci, directeur de la santé aux États-Unis, a averti qu’une réouverture trop tôt pourrait retarder la reprise économique. Ce sentiment a été renforcé par le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. Ce dernier a déclaré que la pandémie pourrait causer des dommages économiques à long terme.
Le ton sur les marchés est devenu négatif avec des signes de tensions accrues dans les relations commerciales sino-américaines. Le président américain, Donald Trump, a songé à des sanctions économiques contre la Chine pour la manière dont le pays a géré les premiers stades de l’épidémie de la COVID-19.
La Chine pour le moment joue l’apaisement en déclarant vouloir respecter les ententes signées l’an passé et continuer d’aller de l’avant pour de nouvelles négociations.
Par contre, les dernières attaques de Donald Trump contre l’OMS et la menace de retirer les États-Unis de l’OMS pourraient mettre de l’huile sur le feu.
Alors que les économistes parlaient beaucoup d’une reprise en V, en U ou en W, la tendance semble plus tendre pour un hybride entre le V et le U. Cela veut dire que l’on ne devrait pas avoir de 2eme creux mais que la remontée sera plus lente que celle en V mais plus rapide qu’en U.
Cette nouvelle version de la reprise provient de l’analyse des chiffres de reprises provenant de la Chine qui est en avance de 6 semaines vis à vis du reste du monde. On voit clairement une reprise mais elle n’est pas assez forte pour confirmer une reprise en V.
Source : Placements Mackenzie
Ne manquez pas la prochaine présentation de Mackenzie, le 3 juin à 16h en vous inscrivant ici.
Ne manquez pas la présentation de Invesco, le 20 mai 2020 à 13h en vous inscrivant ici.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Les fonds de travailleurs ont la particularité de voir leur prix de la part mis à jour deux fois par an. Cela veut dire qu’actuellement, vos placements sont encore à la valeur du 30 novembre et qu’ils n’ont pas subi les baisses du marché.
La prochaine mise à jour des prix sera faite au 30 juin et il est presque sûr que la valeur des parts va baisser. Il faut se rappeler que les deux fonds financent des entreprises québécoises, souvent des PME, qui sont durement touchées par le Coronavirus.
Pour les clients à la préretraite, la retraite ou ayant 65 ans et plus, il y a une opportunité à saisir. Vous pouvez demander le transfert de vos sommes vers vos autres REER sans incidence fiscale, sans subir la perte et investir dans des fonds qui ont subi une baisse allant de 10 à 30%.
En plus de ne pas avoir perdu de valeur, vous allez pouvoir profiter du rebond à venir, vous diversifiez et diminuez votre niveau de risque.
Si vous êtes actuellement en décaissement de vos REER et que vous n’avez pas commencé à décaisser ceux de la FTQ ou de la CSN, c’est là aussi une bonne occasion. Vous pouvez demander des versements à la FTQ ou à la CSN et permettre à vos autres placements de regagner en valeur sans les pénaliser avec vos décaissements.
Voici un article paru dans le Journal de Montréal : Les « vieux » actionnaires ont beaucoup de chance.
L’indice composé S&P/TSX du Canada a prolongé sa séquence victorieuse de sept semaines et a maintenant récupéré plus de la moitié du terrain perdu depuis son creux atteint le 23 mars dernier.
Les gains au Canada ont été tirés par les secteurs de la technologie et de l’énergie. Dans le secteur de la technologie au Canada, les actions du fournisseur de plate-forme de commerce électronique, Shopify Inc., ont bondi après que la société ait publié ses résultats trimestriels.
Le bond de la capitalisation boursière a permis à Shopify de passer devant la Banque Royale du Canada pour devenir la société publique la plus grande du Canada (relativement à la capitalisation boursière). Shopify représente désormais 5% de l’indice canadien et près de 60% du secteur technologique canadien.
Aux États-Unis, dans le S&P500 (+3,50%), Microsoft et Apple représentent ensemble plus de 40% de la pondération de l’indice du secteur technologique et plus de 11% de l’ensemble du S&P 500. Les deux actions ont progressé de plus de 5% cette semaine et ont soutenu les gains du Nasdaq (+6,00%), qui est désormais en territoire positif depuis le début de l’année.
Les gains hebdomadaires sont survenus malgré le fait que l’économie américaine ait perdu 20,5 millions d’emplois au mois d’avril. La « bonne » nouvelle est que ce nombre a été inférieur aux attentes du marché qui étaient de 22 millions.
La combinaison du COVID-19 et la guerre du pétrole a durement touché le Canada, plus que les États-Unis. Le taux de chômage a fait un bon à 13% alors qu’en février, nous battions des records d’emplois.
Les multiples programmes d’aide du gouvernement canadien va faire revenir la dette au niveau des années 90, effaçant des années d’effort en l’espace d’un mois et demi.
Il va être important de suivre la reprise économique du Canada pour mesurer à moyen terme l’impact de la dette sur les prochains budgets et la marge de manœuvre disponible en cas d’une deuxième vague du COVID-19.
L’indice VIX, qui mesure la volatilité sur le marché boursier, tend à diminuer en même temps que le ralentissement des nouveaux cas de COVID-19 à travers le monde.
Cela tend à renforcer l’idée que le marché se focalise principalement sur l’évolution de la COVID-19 et ne tient pas compte des résultats du chômage et des résultats d’entreprise pour justifier la hausse. Reste à voir si le rebond de 35% en 26 jours a été trop rapide ou s’il ne fait qu’indiquer que le marché s’attend à retour à la normale rapidement?
Source : Placements Mackenzie
Ne manquez pas la prochaine présentation de Mackenzie, le 19 mai à 16h en vous inscrivant ici.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
La Banque du Canada a annoncé la nomination de Tiff Macklem à titre de gouverneur de l’organisme avec comme mandat principal d’orchestrer l’après crise du COVID-19.
Richard Tiffany Macklem, 58 ans, né à Montréal, revient à la Banque du Canada comme gouverneur après y avoir passé quatre années comme premier sous-gouverneur, de 2010 à 2014. Sa signature apparaît toujours, avec celle de Mark Carney, gouverneur à l’époque, sur les billets de banque encore en circulation émis durant cette période.
La nomination de Tiff Macklem a été saluée par de nombreux acteurs du monde économique canadien. Voici quelques réactions publiées dans les médias:
« En choisissant Tiff Macklem, le Canada vient de se rendre service pour traverser la crise actuelle », affirme Clément Gignac, vice-président et économiste en chef d’iA Groupe financier, qui avait parié avec ses collègues sur cette nomination.
« La nomination de Tiff Macklem est une excellente nouvelle, renchérit Miville Tremblay, un ancien cadre de la Banque du Canada, qui a travaillé avec lui. Il a joué un rôle clé dans la gestion de la grande crise financière d’il y a 12 ans, lorsqu’il était sous-ministre délégué aux Finances, notamment dans le sauvetage de GM et de Chrysler. »
En poste depuis 2013, M. Poloz, dont le mandat finit au 2 juin 2020, ne pensait pas laisser son poste en pleine pandémie mondiale. Le mandat principal de M. Poloz fut de maintenir un taux d’inflation entre 1 et 3%.
Bien que la gestion de l’inflation fut une réussite, la reprise canadienne a été moins forte que prévue. La reprise américaine a été plus lente que prévue, obligeant le Canada à retarder les augmentations des taux. Pire encore, les problèmes du pétrole et les faibles investissements au Canada ont forcé une baisse des taux en 2015 avant de pouvoir les remonter en 2017.
Au début 2020, les taux d’intérêts étaient les plus élevés du monde industrialisé et l’économie roulait à plein régime, donnant un avantage à la Banque du Canada face à la crise à venir.
Les baisses de taux rapides et l’assouplissement quantitatif pour les achats d’obligations, malgré les risques d’inflation, ont été une première dans l’histoire de la Banque du Canada. Il est encore tôt pour juger de l’efficacité de ces mesures mais les différents économistes du Canada pensent que c’était les bonnes choses à faire.
L’indice américain du S&P 500 a fini avec un rendement positif de 12.7%, en fait le meilleur mois d’avril depuis 1987 et le troisième meilleur mois de l’histoire de l’indice.
Historiquement, les forts rebonds après une crise sont aussi annonciateurs de rendements positifs pour les mois futurs avec des moyennes de 15.2% sur les douze prochains mois.
Les résultats économiques du 1er trimestre 2020 ont été publiés durant la dernière semaine, donnant une idée de l’impact de la crise du COVID-19 et permettant d’estimer son impact pour le 2eme trimestre.
Aux États-Unis, nous parlons d’une contraction du PIB d’environ -5% et une prévision de croissance de presque -40% pour le deuxième trimestre. Cette contraction provient de la diminution des dépenses des consommateurs ainsi que des entreprises.
Les demandes de chômages restent toujours aussi hautes avec 30 millions de demandes, dont 22 millions durant le mois d’avril.
L’Europe a été plus durement touchée que l’Amérique du Nord avec un confinement qui a été commencé plus tôt et qui fut plus stricte qu’ici.
Le marché est par contre resté optimiste en se basant sur l’évolution des nouveaux cas de COVID-19. L’Europe est rendue dans une courbe qui diminue de manière continue. Pendant ce temps, l’Asie semble avoir maîtrisé efficacement la 2e vague, que ce soit en Chine, en Corée du Sud ou encore au Japon.
Finalement, les données économiques de la Chine indiquent un rebond vis à vis du reste du monde vu qu’ils sont dé-synchronisés du reste du monde.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour le pétrole. Après avoir vu un cours temporairement négatif, le pétrole a vécu un fort rebond avec presque 45% de gains.
Bien que le chiffre soit spectaculaire, le prix du baril reste très faible à 18$. Il faut un prix du baril entre 23 et 36$ pour que les puits actuels ne soient pas déficitaires et entre 46 et 52$ pour ouvrir de nouveaux puits.
L’entente pour diminuer la production de baril est entrée en vigueur le 1er mai, il faudra voir si elle sera suffisante pour permettre au prix du baril de remonter. De nombreux analystes s’attendent à ce que cela ne soit pas suffisant et qu’une nouvelle entente de baisse de la production soit nécessaire rapidement.
Source : Placements Mackenzie
Ne manquez pas la prochaine présentation de Mackenzie, le 6 mai à 16h en vous inscrivant ici.
Ne manquez pas la présentation de CI, le 7 mai à 13h en vous inscrivant ici.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Lundi le 20 avril 2020, un événement unique depuis l’existence du cours du pétrole WTI (West Texas Indermediate), s’est produit avec un cours négatif, passant de 18.27$ en début de journée pour finir à -37.63$!
Le 20 avril 2020 était la dernière chance pour les traders de vendre le contrat à terme du WTI de mai 2020 et d’éviter de prendre livraison du pétrole qui n’a nulle part où aller. En fait, lorsqu’on dit que «le pétrole n’a nulle part où aller», cela signifie que la capacité de stockage pour le pétrole en ce moment n’est pas assez grande.
Ainsi, si vous ne pouvez pas stocker un produit chimique dangereux, plusieurs décideront de payer beaucoup d’argent pour ne pas avoir à s’en soucier. C’est pourquoi, le 20 avril 2020, les prix sur les contrats à terme étaient négatifs. Les prix ont tout simplement refléter cette réalité fondamentale.
Les avions sont immobilisés au sol, les voitures roulent moins – bref, la population se déplace beaucoup moins. Selon l’Agence internationale de l’énergie, on estime qu’en avril 2020, la demande sera inférieure de 29 millions de barils de pétrole par jour par rapport à il y a un an.
Il s’agit d’un niveau atteint pour la dernière fois en 1995! Finalement, pour le second trimestre 2020, on estime que la demande devrait être de 23,1 millions de barils de pétrole inférieure aux niveaux de l’année précédente…
Par ailleurs, la production des raffineries s’est effondrée alors que du côté des foreurs de pétrole, ceux-ci continuent de pomper du pétrole hors du sol, ce qui signifie que le brut non traité s’accumule dans les parcs de stockage des États-Unis.
Selon la U.S. Energy Information Administration, les stocks de pétrole brut détenus dans les parcs de stockage de la ville de Cushing dans l’États de l’Oklahoma, ont augmenté de 42% entre le 20 mars et le 10 avril. De plus, en date du 10 avril, les parcs de réservoirs à Cushing étaient remplis à 69%, contre 49% seulement le 20 mars dernier. La ville de Cushing est la principale plaque tournante du trading du WTI et nous pouvons supposer que la situation s’est empirée depuis le 10 avril dernier.
Dès le 21 avril 2020, le cours du WTI est redevenu positif à 11.77$, signe que le creux a représenté un moment de panique et non pas une tendance à long terme. Il est par contre entendu que le cours actuel du pétrole est à un bas historique causé par la situation du COVID-19.
Les analystes s’attendent qu’avec la reprise économique, le prix du pétrole va repartir à la hausse mais de manière timide due à la grande quantité de stocks disponibles à travers le monde. Il faut viser une remonté du prix étalée sur un horizon de 2 à 5 ans avant de retrouver les niveaux de janvier 2020 à 60$.
Le marché canadien a bien réagi la semaine passée malgré la chute du pétrole. Les ressources naturelles et principalement l’or ont permis cette semaine dans le vert.
Les autres marchés ont par contre fini dans le rouge, à cause en partie du pétrole mais aussi des nombreuses données économiques rendues publiques durant la semaine.
Le chômage aux États-Uni est rendu à 26 millions de personnes, ce qui représente 17% de la population employée au cours des 5 dernières semaines. Les analystes pensent que le maximum n’a pas été atteint et que d’autres sont à venir.
Avec les différentes annonces de plan de déconfinement en Europe, aux États-Uni et au Canada, un certain vent d’espoir est présent sur les marchés.
Le premier signe est le niveau de peur des marchés qui tend à revenir positif après le creux du mois passé.
De plus, les entreprises commencent elles aussi à être optimistes et à voir une reprise pour le prochain trimestre, majoritairement en Europe. Il faut savoir que les grands groupes européens, que ce soit au niveau de l’automobile ou manufacturier ont commencé à annoncer la réouverture des usines et de leur capacité de production.
Alors que les analystes étaient septiques sur la possibilité d’une reprise en V et visaient beaucoup plus une reprise en W, il semble que le marché continue de pousser pour le V.
Le graphique démontre en bleu la moyenne des autres corrections dans le passé et les reprises qui ont suivi. On constate clairement que la chute a été très soudaine et que la reprise actuelle est en haut des moyennes historiques. Reste à voir si les perturbations du pétrole et les annonces des résultats financiers auront un gros impact ou pas.
La province de la Saskatchewan est la première à avoir rendu public un plan de réouverture de l’économie. Il est composé de cinq phases avec des dates pour les trois premières phases.
Il va être très intéressant de suivre l’évolution du plan et de valider si celui-ci se montre efficace. Si c’est le cas, il est fort probable que les autres provinces suivront l’exemple et permettront à l’économie canadienne de repartir de l’avant.
En ce qui concerne le Québec, le plan de réouverture devrait être annoncé cette semaine normalement. Nous ferons un résumé la semaine prochaine pour vous tenir au courant des annonces et prévisions.
Source : Placements Mackenzie
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Vous pouvez voir et vous inscrire aux prochaines présentations de Mackenzie ici.
Finalement, sur une note humoristique, l’humoriste Jean-Philippe Gagnon a fait une visite virtuelle aux employés de Peak lors de leur conférence quotidienne du 9 avril.
Empire Vie offre le produit Catégorie Plus 3.0 qui inclut une partie placement avec rendement garanti de 4% annuellement sur une période de 20 ans et par la suite, une rente garantie pendant 20 ans. Des garanties de 75% de votre investissement sont aussi incluses à l’échéance et au décès.
Pendant votre période d’accumulation, le programme vous garantit un rendement de 4% annuellement. Tous les trois ans, le programme se comparera au marché et vous offrira le plus haut montant entre le marché et vos garanties. Voici une vidéo de présentation du programme.
Une fois à la retraite, le programme transforme votre placement en une rente garantie pendant 20 ans représentant 4% de votre montant garanti à l’age de 65 ans, peu importe ce que fera le marché. Si le marché performe mieux que vos garanties, vos prestations seront majorées en conséquence. Voici une vidéo de présentation de la rente.
Si vous voulez protéger votre succession des variations du marchés et s’assurer que vos placements ne soient pas impactés par une baisse de marché lors de votre décès, la RBC offre une série de fonds distincts avec des garanties de 100% au décès.
Le programme est disponible pour les gens de moins de 80 ans et, selon la version choisie, vous permet de cristalliser vos gains à chaque année pour augmenter votre garantie au décès. Vous pouvez en apprendre plus ici.
Si vous pensez que l’un de ses produits pourraient répondre à vos besoins, nous vous invitons à communiquer avec nous. Nous prendrons le temps de valider avec vous les points importants des programmes pour être sûrs qu’ils vont répondre adéquatement à vos besoins.
Si vous n’avez pas pu assister aux wébinaires des compagnies de fonds pour entendre leur analyse du marché, voici les liens pour les écouter :
Vous pouvez voir et vous inscrire aux prochaines présentations de Mackenzie ici.
Malgré la série d’annonces financières négatives aussi bien au Canada qu’aux États Unis, le marché canadien a fini en hausse de 1.36% et le marché américain de 3.04%. Cela s’explique par les nouvelles annonces gouvernementales aux Canada et aux États-Unis pour continuer de supporter les entreprises et assurer une reprise rapide quand cela sera possible.
Par contre, l’annonce de l’entente sur le production de pétrole n’a pas eu l’effet escompté avec une semaine très difficile à -21%. Les analystes s’entendent pour dire que l’entente est insuffisante et qu’une nouvelle devra être mise en place pour diminuer plus drastiquement la production de pétrole.
La Chine vient d’annoncer la première contraction de son PIB depuis 1992, période où elle a commencé à publier ses données trimestrielles.
Un rebond est par contre attendu au cours du second trimestre car actuellement, la deuxième vague du COVID-19 est beaucoup moins virulente que la première et elle est mieux maîtrisée.
Alors que nous avons connu la baisse de marché la plus rapide de l’histoire fin février, nous sommes en train de vivre le rebond le plus rapide des 90 dernières années.
Il faut par contre rester très prudent car malgré la reprise en cours et les gouvernements qui parlent d’autoriser progressivement le retour à la normale, une augmentation des cas de COVID-19 obligeant des nouveaux confinements risque de faire replonger la bourse.
Vous pouvez entendre l’avis de Clément Gignac, de l’Industriel Alliance, sur la reprise en V ou en W, ici.
Source : Placements Mackenzie
Dans le but de continuer à supporter l’économie canadienne et les citoyens canadiens, le gouvernement a majoré les aides qu’il avait annoncé au mois de mars.
Voici les ajustements pour les particuliers :
Voici les ajustements pour les entreprises:
Pour suivre l’évolution des aides, voici le lien : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.html
Depuis le début de la crise, vous avez remarqué que nous continuons à être très presents pour vous tenir au courant de l’évolution du marché et répondre à vos besoins. Il faut savoir que Peak fait partie des services essentiels et par le fait même, nous aussi. Nous trouvions important de vous rappeler que nous sommes là pour vous et vous expliquer en quoi consiste notre travail durant la crise.
En temps normal, nous suivons régulièrement les évolutions du marché avec les compagnies de fonds. Nous avions avant une à deux rencontres ou échanges par semaine avec les compagnies de fonds par le biais de leur représentant. Depuis le début de la crise, nous avons une ou deux communications par jour avec les compagnies de fonds, soit par téléphone, vidéoconférence ou appel conférence couvrant les points suivants :
Nous faisons régulièrement un suivi de vos placements pour voir ceux qui fonctionnent bien et ceux qui fonctionnent moins bien. Encore plus en ce moment, nous examinons le comportement de vos placements pour identifier ceux qui ne réagissent pas comme nous le voudrions et préparer les ajustements que nous ferons après la crise.
Nous travaillons aussi à optimiser l’impact fiscal de la crise pour les clients qui possèdent des placements non enregistrés. Nous validons les fonds dans lesquels nous sommes en mesure de déclencher des pertes en capital pour diminuer votre impôt des trois dernières années ou dans le futur.
Pour continuer à vous servir adéquatement, nous avons pris le virage des vidéoconférences depuis le début du mois de mars. Via les outils comme Facetime, Skype, Zoom ou Webex, nous sommes en mesure de vous rencontrer comme lors de nos rencontres chez vous. Nous vous présentons les même rapports qu’habituellement et nous gardons ainsi le contact privilégié que nous avons avec vous.
Conjointement avec le département de conformité chez Peak, nous avons aussi opté pour la solution DocuSign qui nous permet de vous faire signer de manière sécuritaire vos documents depuis votre tablette, téléphone ou ordinateur.
Finalement, même les compagnies d’assurances ont fait le saut dans le 100% numérique en offrant des propositions d’assurance en ligne, des questionnaires de santé via téléphone ou vidéoconférence et des acceptations accélérées pour assurer la continuité des opérations.
Il y a quatre semaines, Peak a pris la décision de fermer tous ses bureaux au Canada et de mettre tous ses employés en télétravail, ce qui n’avait jamais été testé avant. En l’espace de 48h, tous les employés ont été équipés, formés et encadrés pour assurer la continuité des opérations de manière transparente. Vous pouvez en apprendre plus dans un article paru dans Finance et investissement.
Voici quelques statistiques que Peak nous a transmis :
La dernière semaine a connu un fort rebond avec des gains permettant de rattraper presque 50% de la perte que nous avons connu. L’indice américain du SP500 a même battu un record de progression hebdomadaire datant de 1974.
Les marchés ont continué de se concentrer sur le taux de nouvelles infections de la COVID-19 comme indicateur clé permettant d’appréhender le moment où les économies pourraient se « remettre en marche », plutôt que sur les plus récentes publications de données économiques, qui sont désormais escomptées dans les marchés.
Au fil de la semaine, des nouvelles plus optimistes sont apparues : l’État de New York a signalé sa première baisse quotidienne de décès et la province de Wuhan, n’étant plus en confinement, a annoncé son tout premier jour sans décès liés à la COVID-19 depuis le début de la pandémie. D’autres pays, dont l’Italie, ont commencé à envisager un assouplissement des confinements. Aux États-Unis, Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, a réduit de près de la moitié les projections de décès par le virus et a suggéré que les États-Unis pourraient voir le début d’un redressement prochainement.
L’OPEP et ses alliés producteurs de pétrole ont finalisé dimanche un accord historique visant à réduire la production de 9,7 millions de barils par jour, après plusieurs jours de discussions et un va-et-vient entre les plus grands producteurs d’énergie du monde. Il s’agit de la plus grande réduction de production quotidienne de l’histoire.
La réduction de production débutera le 1er mai et se poursuivra jusqu’à la fin juin. Nous devrions donc voir le court du pétrole remonter au cours des prochaines semaines, aidant grandement les producteurs à redevenir rentables.
L’option d’une reprise en V rapide qui avait été évoquée dernièrement semble de moins en moins faire consensus dans l’industrie. Les chiffres officiels du chômage au Canada avec plus d’un million d’emplois perdus et de seize millions aux États-Unis laissent prévoir un gros impact sur l’économie.
La bonne nouvelle c’est que la grande majorité des pertes d’emplois sont temporaires. Les analystes s’attendent à ce que plus de 85% des personnes qui ont perdu leur emploi le retrouve lorsque les entreprises pourront de nouveau opérer leur activité.
Comme nous le voyons, la reprise économique devrait se faire progressivement au cours des prochaines semaines à travers le monde. Nous voyons actuellement l’Asie, et particulièrement la Chine, qui commencent à rouvrir leur entreprise. Le secteur automobile en Europe est planifie une ouverture progressive des usines fermées par la crise ainsi que les autres secteurs manufacturiers.
Le risque est de voir le nombre de cas de gens atteints du COVID-19 monter. Vu que le marché ce base beaucoup sur les chiffres du COVID-19, cela pourrait freiner la croissance et faire stagner le marché, créant une reprise en U. Si le nombre de cas monte de manière incontrôlé forçant un nouveau confinement ou des fermetures d’entreprises, nous pourrions voir une nouvelle baisse des marchés et une reprise en W.
C’est pour cette raison que nous vous conseillons d’investir progressivement dans le marché en ce moment avec des prélèvements à la semaine, aux deux semaines ou au mois pour diminuer le risque d’une reprise en W.
Source : Placements Mackenzie
Pour continuer de vous garder au courant à travers cette crise sans précèdent, les compagnies de fonds ont décidé d’offrir des webinaires pour vous. Durant ces webinaires, vous pourrez en apprendre plus sur le marché, le travail des compagnies de fonds durant cette période ainsi que les bonnes habitudes de placements à conserver.
Mackenzie va offrir 5 webinaires au cours des prochaines semaines. Le premier aura lieu ce mardi 7 avril à 16h avec Paul Taylor, vice-président, gestionnaire de portefeuille, équipe des stratégies multi-actifs Mackenzie. Vous pouvez vous inscrire ici.
Voici les prochaines dates à venir :
Fidelity organise un webinaire ce jeudi 9 avril à 13h30. Le gestionnaire de fond sera Hugo Lavallée, gestionnaire québécois qui gère les fonds Fidelity Potentiel Canada et Fidelity Canada Plus, il est reconnu chez Fidelity comme étant un des gestionnaires participant le plus aux rebonds boursiers et anticonformiste dans sa gestion. Vous pouvez vous inscrire ici.
Alors que le prix de l’essence à la pompe n’a jamais été aussi bas, battant même les prix de 2009 et que la consommation mondiale est passée de 100 millions de barils de pétrole par jour à 20 millions, le cours a fait une progression de 31.78% en 5 jours.
Cette impressionnante remonté est due à une déclaration de Donald Trump disant qu’un accord entre les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Russie serait en bonne voie pour contrôler la production de pétrole et revenir à un prix du baril normal. Il reste à voir si cela va aboutir à une entente officielle, ce qui serait une excellente nouvelle pour l’économie canadienne.
Avec les augmentations de cas du COVID-19 aux États-Unis et les demandes d’assurance chômage qui ont explosé, les analystes s’attendent que le 2eme trimestre 2020 soit l’un des pires de l’histoire.
Sur le dernier mois, c’est 10 millions d’américains qui ont fait une demande d’assurance chômage, soit 6% de la population. Les analystes s’attendent de voir un taux de chômage entre 12 et 15% au pire de la crise sanitaire et dépassant les chiffres de la crise de 2008-2009.
Un début d’année catastrophique ne se traduit pas obligatoirement par une année catastrophique. Historiquement, la moyenne est de -3.5% et certaines années ont vécu des rebonds permettant à l’année de finir largement positive.
Lorsque l’on regarde les récessions passées, nous constatons que le creux du marché boursier devance toujours la fin de la récession. Les analystes ont pour habitude de dire que le marché devance l’économie et nous montre ce qui va arriver.
Si l’on considère que nous allons atteindre le creux du marché ce mois-ci ou le mois prochain, la récession serait finie avant la fin de l’année et un gain potentiel des marchés d’environ 25% serait possible d’ici la fin de la récession. Il y a donc de la lumière au bout du tunnel.
Source : Placements Mackenzie
Si vous avez perdu votre emploi à cause de la crise et que vous n’avez pas encore commencé à recevoir le chômage ou les aides du gouvernement, voici les informations pour demander un report de vos paiements.
Notre partenaire Martin Côté de Plani-Pret a publié la semaine passée une info-lettre expliquant le fonctionnement du report des paiements et l’impact sur vos termes de paiements. Il faut garder en tête que vos paiements seront reportés à la fin de votre terme et que le calcul des intérêts continue de s’appliquer.
Il faut savoir que chaque institution financière a son propre règlement et procédure et que les rejoindre en ce moment peut être plus long qu’habituellement. Noter que c’est vous personnellement qui devait faire la démarche auprès de votre banque et pas votre courtier hypothécaire. Vous pouvez accéder à l’article ici.
Les compagnies d’assurances ont eux aussi des procédures pour permettre de reporter vos paiements, que ce soit pour vos assurances habitations, véhicules mais aussi assurances vie, salaires, maladies graves ou accidents corporels.
Là encore, vous devrez vous même contacter les compagnies pour trouver une entente avec eux et s’assurer que votre couverture d’assurance reste valide. Par exemple, Industriel Alliance vient d’annoncer qu’il est possible de faire une demande de report du paiement de primes de 90 jours.
Au même titre que votre hypothèque et vos assurances, le paiement des véhicules est un gros poste budgétaire dans bien des familles. Les différentes compagnies de financement automobiles, que ce soit les fabricants eux-même ou une institution financière, ont mis en place des reports de primes.
La revue Protégez-vous a publié un article complet regroupant les différentes solutions offertes par les marques. Vous pouvez le consulter ici.
Toutes les ententes que vous pouvez prendre pour reporter vos paiements dues à la crise actuelle ne devraient pas avoir d’impact sur votre cote de crédit et ne devraient pas apparaître à votre dossier.
Par contre, la réalité de l’automatisation informatique est différente; même si selon votre prêteur, vous ne serez pas en défaut de paiement, il y a de grandes chances que le système informatique de votre prêteur vous déclare automatiquement en défaut de paiement auprès des compagnies de crédit, comme Équifax et TransUnion.
Si c’est le cas, vous devrez faire corriger votre dossier de crédit. Demandez à votre prêteur de mettre votre entente par écrit; cela vous aidera. Avant d’entreprendre des démarches pour faire corriger votre dossier de crédit, nous vous conseillons d’attendre 45 à 60 jours après le début du programme de paiements différés. Nous vous conseillons également de demander une copie de votre dossier de crédit auprès d’Équifax et de TransUnion, afin de vérifier s’il y a réellement des retards d’inscrits.
Le gouvernement du Canada a annoncé la semaine passée une aide supplémentaire d’urgence de 2 000$ par mois, la Prestation canadienne d’urgence, pour aider les canadiens. Cette aide imposable permettra aux gens qui n’ont pas le droit à l’assurance emploi d’avoir une aide financière du gouvernement pour traverser cette épreuve. Elle sera disponible pour une période de 4 mois.
Le gouvernement du Canada vient enfin d’annoncer des mesures concrètes pour aider les entreprises du Canada et particulièrement les PME qui sont les poumons de l’économie canadienne. Voici les mesures annoncées, estimées à 150 milliards de dollars, qui devraient permettre aux entreprises de garder leur employés et d’assurer une reprise rapide de l’économie :
La Banque du Canada a décidé de couper son taux directeur d’un demi pourcent, à 0.25%. Ceci totalise maintenant 150 points de base d’assouplissement en seulement 23 jours.
Conscient que le pire de la crise est à venir pour les États-Unis, le gouvernement américain a annoncé un plan d’aide de 2 000 milliards de dollars en mesures de soutien. À titre de comparaison, lors de la crise financière de 2008, le gouvernement américain avait mis un plan d’aide de 800 milliards.
La semaine qui vient de finir a offert un très fort rebond des marchés boursiers avec des gains entre 10 et 12%.
Les compagnies de fonds se demandent si nous allons avoir une reprise en V, c’est à dire qu’après une descente très rapide et continue, une reprise aussi rapide et continue. Il est cependant trop tôt pour se prononcer car l’Europe n’est toujours pas sortie de la crise et que les États-Unis commencent tout juste à être touchés. La prochaine semaine devrait nous en dire plus.
Source : Placements Mackenzie
Les fonds de travailleurs ont la particularité de voir leur prix de la part mis à jour deux fois par an. Cela veut dire qu’actuellement, vos placements sont encore à la valeur du 30 novembre et qu’ils n’ont pas subi les baisses du marché.
La prochaine mise à jour des prix sera faite au 30 juin et il est presque sûr que la valeur des parts va baisser. Il faut se rappeler que les deux fonds financent des entreprises québécoises, souvent des PME, qui sont durement touchées par le Coronavirus.
Pour les clients à la préretraite, la retraite ou ayant 65 ans et plus, il y a une opportunité à saisir. Vous pouvez demander le transfert de vos sommes vers vos autres REER sans incidence fiscale, sans subir la perte et investir dans des fonds qui ont subi une baisse allant de 10 à 30%.
En plus de ne pas avoir perdu de valeur, vous allez pouvoir profiter du rebond à venir, vous diversifiez et diminuez votre niveau de risque.
Si vous êtes actuellement en décaissement de vos REER et que vous n’avez pas commencé à décaisser ceux de la FTQ ou de la CSN, c’est là aussi une bonne occasion. Vous pouvez demander des versements à la FTQ ou à la CSN et permettre à vos autres placements de regagner en valeur sans les pénaliser avec vos décaissements.
Voici un article paru dans le Journal de Montréal : Les « vieux » actionnaires ont beaucoup de chance.
Pour finir, voici une entrevue parue dans Finance et Investissement de Robert Frances expliquant les défis relevés par Peak pour s’ajuster et donner le même service avec la COVID-19.
Voici un rapide résumé des différentes annonces faites par le gouvernement du Canada et du Québec qui pourraient avoir un impact positif pour vous :
Voici le site du Canada pour suivre les annonces : https://www.canada.ca/le-coronavirus
Voici le site du Québec pour suivre les annonces : https://québec.ca/coronavirus
Les différents marchés boursiers sont en chute depuis les dernières semaines. En date de vendredi, les marchés ont perdu entre -20% et -40%, même l’or, valeur refuge habituellement est négative depuis le début de l’année.
Différents analystes commencent à parler d’une récession technique sur les deux premiers trimestres de 2020. Nous parlons de récession technique car elle n’est pas causée par un problème dans l’économie mais par le virus qui force un arrêt de l’économie.
Par contre, les analystes s’attendent que dès le troisième trimestre, l’économie repartent à la hausse. Ils pensent que le Coronavirus sera en voie d’être maîtrisé et les entreprises seront de retour en affaire.
Les banques centrales continuent leur effort pour permettre à l’économie de survivre durant la crise. La baisse des taux a été annoncée un peu partout à travers le monde pour supporter l’économie et les entreprises qui auront besoin de liquidité. L’impact à court terme n’est pas visible mais les analystes s’attendent un impact positif dès que la reprise aura commencée.
En plus des baisses de taux, de nombreuses injections de liquidités ont été annoncées à travers le monde. Le Canada et les États Unis sont très actifs et veulent tout faire pour s’assurer que les marchés, les entreprises et les particuliers continuent à avoir accès aux liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement.
Personne n’aime un marché baissier – défini habituellement comme un repli des marchés d’au moins 20 % pendant deux mois.
Mais, si on regarde en arrière les marchés boursiers canadiens et américains, il est clair, qu’en moyenne, les marchés haussiers – une augmentation d’au moins 50 % de la valeur du marché boursier – durent plus longtemps et font plus que compenser les pertes survenues lors de marchés baissiers.
C’est donc là une raison de plus de mettre l’accent sur le long terme et de demeurer investis – même lorsque les marchés traversent une période difficile.
Source : Placements Mackenzie et Industriel Alliance