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Nouvelle limite pour 2023, gestion des relevés papiers des compagnies de fonds et revue de l’année 2022

Nouvelles limites pour 2023

REER

La cotisation maximum à votre REER représente toujours 18% de votre revenu de 2022 jusqu’à un montant maximum de 30 780$ si vous n’avez pas de retard dans vos cotisations REER.

Il est toujours important de valider avec votre avis de cotisation du fédéral votre espace REER autorisé pour être sûr de ne pas le dépasser.

Vous trouverez ici les différents maximums pour les autres programmes de retraite.

CELI

Le nouveau plafond de cotisation au CELI pour 2023 a été officiellement fixé à 6 500$.

Avec l’annonce de ce plafond, le montant total des droits de cotisation disponibles en 2023 pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son introduction en 2009 est de 88 000$.

Pour les clients qui ont retiré des fonds de leur CELI, les gains et les pertes cristallisés des retraits sont pris en compte dans leurs droits de cotisation au CELI. La formule est la suivante :
Droits de cotisation à un CELI inutilisés à ce jour + retrait total effectué cette année + plafond CELI de l’année prochaine = droits de cotisation à un CELI au début de l’année prochaine

Vous pouvez valider vos droits de cotisations sur votre dossier en ligne sur le site de l’Agence du Revenu du Canada ou par téléphone au 1 800 267-6999.

CELIAPP

Le CELIAPP fait son apparition pour 2023. Il sera officiellement disponible à partir du 1er avril 2023 mais beaucoup de compagnies de fonds seront en mesure de l’offrir à partir du 1er septembre 2023. Vous pourrez cotiser jusqu’à 8 000$ pour 2023.

Vous pouvez vous référer à notre infolettre de décembre pour retrouver tous les détails du CELIAPP.

REEE

La limite pour les Régime Épargne Étude Enregistré reste la même que l’an passé, soit 2 500$ par enfant. Si vous avez des retards de cotisations, vous pouvez cotiser 5 000$ par enfant.

Sur vos cotisations, le gouvernement fédéral ajoutera une subvention 20% et le Québec une subvention de 10%.

Gestion des relevés papiers des compagnies de fonds

Vous avez été nombreux au cours des dernières années à nous faire part de la grande quantité de relevés papiers que vous recevez par la poste et de la difficulté à les faire arrêter. Depuis le 1er janvier 2023, c’est à présent Peak qui est en charge de transmettre les avis d’exécution lorsque vous avez un compte autogéré Peak et non plus les compagnies de fonds elles-mêmes.

Si vous avez déjà votre accès à Mon Peak en ligne et que vous êtes inscrits aux relevés électroniques, vous ne recevrez plus les communications des compagnies de fonds par la poste. Elles vont être automatiquement déposées dans Mon Peak en ligne.

Pour ceux avec un accès à Mon Peak en ligne mais qui n’ont pas activé les relevés électroniques, vous pouvez vous même ajuster l’option pour ne plus les recevoir par la poste. Voici la procédure :

  • Vous connecter sur votre compte Mon Peak en ligne
  • Cliquer sur Mes préférences dans le menu
  • Cliquer sur Abonnement aux relevés électroniques

Si vous avez de la difficulté à le faire, n’hésitez pas à nous contacter.

Revue de l’année 2022

Alors qu’à la fin 2021, nous nous attendions à une année 2022 dans la continuité, nous avons eu droit à l’inverse et à la fin du cycle économique commencé après le crash de 2008. La combinaison de la Covid-19 et Omicron, du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie et une inflation hors de contrôle aura entrainé toutes les bourses du monde dans le négatif.

Le seul secteur de l’économie qui aura fini positif est celui de l’énergie avec le pétrole et le gaz naturel, fortement influencé par le conflit en Ukraine.

Les effets en cascade de la poussée de l’inflation ont donné lieu à un délestage marqué des titres à revenu fixe, les obligations canadiennes et mondiales accusant leur pire année jamais enregistrée. Les taux obligataires ont été poussés à la hausse tout le long de la courbe. En outre, avec une inflation s’avérant plus persistante que prévu, les investisseurs ont avec tristesse dit adieu à la politique de taux d’intérêt à zéro (PTIZ) ayant soutenu les marchés des capitaux depuis la crise financière mondiale de 2008.

On se souviendra de l’année 2022 comme étant celle de la fin de l’ère idéale, pendant laquelle les investisseurs ont bénéficié de rendements supérieurs des actifs risqués dans un contexte ni trop chaud
ni trop froid de conditions financières accommodantes et d’une inflation modérée. Les actifs risqués doivent maintenant se maintenir sans appui pour la première fois en plus d’une décennie.

Alors que nous tournons la page depuis une année 2022 tumultueuse, avec les banques centrales ayant dirigé la politique monétaire profondément en territoire restrictif et des signes d’un apaisement de l’inflation, l’accent des marchés entame un revirement rapide depuis l’inflation vers la croissance. En raison de la guerre continue en Ukraine et l’incertitude planant sur la réouverture de la Chine, le contexte économique mondial s’est grandement dégradé. Il est attendu que l’économie globale ne croîtra que de 2,1 % en 2023, le PIB réel américain ne devant progresser que de 0,3 %.


Des indicateurs prévisionnels, comme les indices des directeurs des achats, ont chuté en territoire de contraction. En outre, au T3, les bénéfices des sociétés ont finalement affiché des signes de faiblesse, poussant les sociétés à abaisser leurs orientations pour l’année prochaine. Les bénéfices prévisionnels consensuels pour 2023 ont été révisés à la baisse, mais il y aura probablement d’autres pressions à la baisse à venir en 2023.

Les craintes quant à une récession sont les plus visibles sur le marché obligataire. Les courbes de taux mondiales se sont inversées à des niveaux non vus depuis des décennies, indiquant que le marché obligataire s’attend à ce qu’une politique monétaire restrictive pousse l’économie mondiale en récession.

Pour retrouver une analyse détaillé de l’année 2022 par secteur géographique, vous pouvez lire le bilan de Mackenzie ici.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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CELIAPP: le nouvel outil des premiers acheteurs et suivi des marchés

CELIAPP: le nouvel outil des premiers acheteurs

Vous avez été nombreux à nous poser des questions sur le CELIAPP depuis son annonce. Nous avons décidé de vous faire un résumé des informations connus pour le moment.

Le CELIAPP pour qui?

Le CELIAPP s’adresse à des résidents canadiens de 18 ans à 71 ans qui ne possédaient pas de propriété dans l’année d’ouverture du compte ni dans les quatre années précédentes. Les cotisations à ce régime sont déductibles du revenu, alors que les retraits sont non imposables s’ils sont faits pour l’achat d’une première propriété admissible. On peut faire un retrait pour l’achat d’une seule propriété à vie. Autrement, les retraits sont imposables.

Les limites du CELIAPP

Le plafond annuel des cotisations au CELIAPP est de 8 000 $ et le plafond à vie est de 40 000 $, indépendamment du revenu. Ces montants ne sont pas indexés dans le temps. Les droits annuels inutilisés sont non cumulables.

On peut transférer des sommes en provenance d’un REER dans le CELIAPP, si on respecte les limites annuelles et cumulatives de cotisation. Or, un tel transfert ne vient pas rétablir l’espace REER utilisé pour ce faire, ni permettre de déduire de nouveau.

Le CELIAPP échoit soit dans l’année qui suit celle d’un retrait pour acheter une propriété admissible, soit 15 ans après son ouverture ou le 31 décembre de l’année où son détenteur atteint 71 ans. L’épargne qui n’est pas utilisée pour acheter une habitation pourra être transférée de manière non imposable à un REER ou à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), soit être retirée de manière imposable. Contrairement au régime enregistré d’épargne-études (REEE), l’auteur du transfert n’aura pas besoin d’avoir de l’espace REER pour ce faire.

CELIAPP ou RAP ?

Un client ne pourra pas se prévaloir du CELIAPP s’il a recours au régime d’accession à la propriété (RAP) et vice versa. Or, même si un client a cotisé au CELIAPP, il pourrait tout de même effectuer un RAP. Le client pourrait continuer de cotiser au CELIAPP après l’achat de sa propriété, puis transférer plus tard au REER les sommes accumulées au CELIAPP. 

Doit-on privilégier le RAP ou le CELIAPP ? À court terme, le RAP risque de rester plus intéressant car nous pourrons retirer jusqu’à 35 000$ alors que le CELIAPP va nous limiter à 8 000$ par an. Il faudra donc attendre 2027 pour pouvoir profiter du 40 000$ dans le CELIAPP. Rendu à ce moment là, il n’y aura pas vraiment de raison de privilégier le RAP.

Délai de mise en application?

Alors que le CELIAPP entre en vigueur en 2023, nous ne sommes pas certains qu’il sera réellement disponible avant la fin de l’année. Le gouvernement doit donner ses indications finales d’ici la fin mars 2023. Ensuite, il restera aux institutions financières et aux compagnies de fonds à mettre en place les régimes et les systèmes informatiques pour respecter les exigences du gouvernement.

Des négociations sont en cours pour permettre de pouvoir cotiser 16 000$ en 2024 si le CELIAPP n’est pas disponible d’ici la fin 2023. Nous vous tiendrons bien sûr au courant des détails.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois de novembre aura été riche en actualité avec les élections de mi-mandat aux États-Unis, la baisse de l’inflation aux États-Unis et au Canada et la gestion de la COVID-19 en Chine.

Le passage des élections de mi-mandat et la première vraie baisse de l’inflation aux États-Unis aura fortement stimuler les marchés boursiers vers la hausse laissant espérant que le pire est dernier nous. L’inflation a continué aussi à diminuer au Canada et en Europe stimulant là aussi les marchés.  

Le discours de Jerome Powell à la fin du mois à aussi laisser entendre que les hausses de taux aux États-Unis aller ralentir pour leur laisser le temps d’effectuer leur travail. On s’attend à avoir une hausse de 0.5% aux États-Unis et de 0.25% au Canada.

La gestion de la COVID Zéro en Chine semble vouloir toucher à sa fin après les manifestations vues dans différentes villes chinoises. La Commission nationale de la santé de la Chine a annoncé qu’elle allait augmenter le taux de vaccination qui devrait permettre à terme une réouverture complète de l’économie.

États-Unis :

Une forte reprise des actions américaines mercredi a compensé l’impact de la baisse de lundi, envoyant les principaux indices à des gains hebdomadaires modestes. Le NASDAQ a gagné 2,09%, le S&P 500 a progressé de 1,13% et le NASDAQ a terminé en légère hausse.

Les évaluations boursières au sein du S&P500 se chiffrent maintenant à 17,7x les bénéfices anticipés.

Données économiques :

Le marché du travail demeure une source de force dans l’économie américaine affaiblie, puisque 263 000 nouveaux emplois ont été créés en novembre, après un gain révisé à la hausse de 284 000 en octobre. Il s’agit du quatrième mois consécutif où les créations d’emplois se situent dans une fourchette de 200 000 à 300 000 et du 23e mois consécutif où elles sont au moins de 200 000.

Le taux de chômage s’est maintenu à 3,7 % et le taux de participation ayant diminué à 62,1%. Le salaire horaire moyen a augmenté deux fois plus que prévu après une révision à la hausse du mois précédent. En effet, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6 % en novembre, ce qui représente la plus forte hausse depuis janvier. Il s’agit donc d’une augmentation de 5,1 % par rapport à l’année précédente.

La confiance des consommateurs et l’activité manufacturière montrent des signes d’affaiblissement :

En octobre, les dépenses de consommation ont augmenté de 0,8 %, ou de 0,5 % sur une base corrigée de l’inflation. L’indice de base des prix des dépenses de consommation personnelle, qui exclut les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, a augmenté de 5,0 % en glissement annuel, ce qui représente un ralentissement par rapport au taux d’inflation de 5,2 % enregistré en septembre.

Toutefois, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board a baissé en novembre, l’enquête ayant enregistré une hausse des prévisions d’inflation et une réticence accrue des ménages à acheter des articles coûteux au cours des six prochains mois.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) de l’Institute for Supply Management pour le secteur manufacturier a glissé vers des niveaux correspondant à une contraction de l’activité pour la première fois depuis mai 2020, l’environnement économique incertain semblant peser sur la demande (voir image ci-dessous).

United States Manufacturing PMI:

Commentaires de Jerome Powell :

Les actions ont fortement progressé le dernier jour de novembre, le marché ayant réagi à un discours prononcé par M. Powell à la Brookings Institution.

Lors de son discours, M. Powell a souligné le risque d’assouplir la politique monétaire trop tôt et a réaffirmé que le taux d’intérêt maximal pour ce cycle de resserrement est susceptible d’être « un peu plus élevé » que les estimations précédentes.

Les taux pourraient également rester plus élevés pendant plus longtemps, selon le président de la Fed, qui a également reconnu que la banque centrale est consciente que les effets de la politique monétaire prennent du temps à se répercuter sur l’économie. Compte tenu de ce décalage, M. Powell a indiqué que la Fed pourrait ralentir le rythme des hausses de taux dès la réunion du Comité fédéral de l’open market de mi-décembre 2022.

Le marché (d’après les contrats à terme sur les fonds fédéraux) s’attend toujours à une hausse de 50 points de base le 14 décembre. Les taux devraient alors culminer autour du niveau de 5 % pour la borne supérieure, avec deux baisses de 25 points de base prévues au second semestre 2023.

Sommaire des bénéfices des entreprises américaines :

Les entreprises de l’indice S&P 500 ont enregistré une hausse moyenne des bénéfices de 2,4 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, selon les données FactSet de la saison des bénéfices qui vient de s’achever. Ce résultat a marqué le taux de croissance le plus faible depuis le troisième trimestre de 2020. Pour le troisième trimestre consécutif, l’énergie a été la plus forte parmi les 11 secteurs, avec une croissance des bénéfices de 137,0 % au dernier trimestre.

À noter que 70 % des sociétés ont déclaré un bénéfice par action supérieur aux anticipations, ce qui est inférieur à la moyenne sur 5 ans de 77 %.

Canada :

L’indice composite S&P/TSX a clôturé en baisse de seulement 0,2 % au niveau de 20 500 vendredi, alors que les investisseurs réévaluaient la trajectoire de la politique monétaire. D’une part, des données sur l’emploi plus fortes que prévu ont augmenté les paris que les banques centrales pourraient agir plus agressivement pour resserrer leur politique. Le TSX a finalement conclu la semaine en hausse de 0,50%.

Performances sectorielles au sein du S&P/TSX :

Nouveaux emplois, taux de chômage et autres données économiques :

L’emploi au Canada a augmenté pour un troisième mois consécutif, mais ce faible gain laisse les options de la Banque du Canada ouvertes à l’approche de sa dernière décision politique de l’année.

L’économie n’a créé que 10 100 emplois en novembre, tandis que le taux de chômage est passé à 5,1 % en raison de la baisse du taux d’activité, a indiqué Statistique Canada à Ottawa. Les gains d’emplois étaient conformes à l’estimation médiane d’un sondage de Bloomberg, les économistes s’attendant à un taux de chômage de 5,3 %.

Mais comme le taux de chômage est revenu à des niveaux proches des records et que l’emploi par âge de base est en hausse, les données soulèveront des questions quant à savoir si les gains d’emploi plus faibles sont le résultat d’un ralentissement de la demande dans l’économie canadienne ou d’une diminution rapide de l’offre de main-d’œuvre.

Les chiffres de vendredi constituent le dernier élément clé de la décision de taux de la banque centrale du 7 décembre. Le marché obligataire table sur une hausse de 25 points de base la semaine prochaine.

La hausse des salaires est l’un des facteurs qui mettent sous pression le gouverneur Tiff Macklem, alors que la banque centrale tente de juguler l’inflation. Ils n’ont montré aucun signe de ralentissement en novembre, le salaire horaire moyen ayant augmenté de 5,6 % par rapport à l’année précédente, soit le même rythme qu’en octobre. Il s’agit du sixième mois consécutif d’augmentation supérieure à 5 %.

En outre, plus tôt cette semaine, Statistique Canada a déclaré que le produit intérieur brut du troisième trimestre a presque doublé les attentes avec un gain annualisé de 2,9 %. Mais une estimation rapide pour le mois d’octobre suggère que la dynamique s’est arrêtée. La consommation des ménages ralentit et l’investissement dans le logement a chuté dans un contexte de hausse rapide des coûts d’emprunt.

Économies européennes :

Les actions en Europe ont augmenté pour la septième semaine consécutive, la baisse de l’inflation ayant stimulé l’espoir que les banques centrales pourraient ralentir le rythme de leur resserrement monétaire. Les signes indiquant que la Chine assouplit certaines restrictions liées au coronavirus ont également soutenu le sentiment. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 0,58 %. Les indices boursiers des principaux pays ont été mitigés. L’indice français CAC 40 a progressé de 0,44 %, l’indice allemand DAX est resté à peu près stable et l’indice italien FTSE MIB a reculé de 0,39 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a gagné 0,93 %.

Ralentissement de l’inflation dans la zone euro, amélioration du climat économique :

L’inflation dans la zone euro a ralenti en novembre pour la première fois en 17 mois. Des augmentations moins importantes des coûts de l’énergie et des services ont contribué à faire baisser plus que prévu la croissance des prix à la consommation, qui est passée d’un niveau record de 10,6 % en octobre à 10 %. L’inflation a décéléré dans 14 des 19 États membres de la zone euro.

L’enquête de la Commission européenne sur le climat économique a fourni un autre signe indiquant que les consommateurs et les entreprises sont moins pessimistes quant aux perspectives économiques. La confiance économique de la zone euro a rebondi en novembre après avoir atteint son niveau le plus bas depuis deux ans – la première augmentation depuis février, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine. En outre, les prévisions d’inflation ont fortement diminué.

Christine Lagarde, présidente de la BCE, laisse entrevoir de nouvelles hausses de taux :

Les responsables des banques centrales ont continué d’indiquer que les taux d’intérêt sont susceptibles de continuer à augmenter. Avant la publication des dernières données sur les prix à la consommation, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré au Parlement européen que l’inflation dans la zone euro n’avait pas encore atteint son pic et qu’elle pourrait même s’accélérer dans les mois à venir.

Les traders voient le taux de dépôt de la BCE atteindre un pic juste en dessous de 3 %.

Chine :

Les actions chinoises ont progressé grâce aux signes indiquant que la Fed allait ralentir le rythme des hausses de taux d’intérêt et que Pékin se rapprochait d’une réouverture complète de l’économie après des mois de contrôle de la pandémie.

Pékin assouplit les mesures de quarantaine après des protestations :

Les marchés chinois ont chuté en début de semaine dernière à la suite d’informations faisant état de troubles civils dans les grandes villes du pays au cours du week-end. Les protestations ont commencé après qu’un incendie à Urumqi, la capitale de la province du Xinjiang, ait tué 10 personnes, ce que les manifestants ont attribué aux restrictions liées au coronavirus.

Des signes indiquant que la Chine s’éloignait de son approche de tolérance zéro à l’égard du coronavirus ont apaisé le sentiment. En effet, la Commission nationale de la santé de la Chine a annoncé qu’elle allait augmenter les taux de vaccination des personnes âgées, une mesure jugée cruciale pour la réouverture complète de l’économie.

Les indices PMI déçoivent :

Dans l’actualité économique, les indices PMI officiels pour l’industrie manufacturière et non manufacturière ont faibli en novembre. L’indice privé Caixin China General Manufacturing PMI a augmenté plus que prévu à 49,4 par rapport à la lecture d’octobre. Cependant, la mesure est restée sous la barre des 50, indiquant une contraction, les épidémies de coronavirus ayant réduit l’activité manufacturière dans tout le pays.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Mois de la littératie financière et suivi des marchés

Mois de la littératie financière

Le mois de novembre est le mois de la littératie financière. Le gouvernement du Canada a lancé un mini site web pour l’occasion ou vous trouverez des outils pour faire votre budget, des calculatrices pour vous aidez à établir vos objectifs financiers ou des calculs hypothécaires.

Nous avons décidé de vous partager quelques sources d’informations que nous apprécions et que nous lisons ou écoutons régulièrement.

Lecture

  • La section finances personnelles de La Presse qui traite de questions du public.
  • La section Marchés de La Presse qui résume de manière simple les actualités du marché financier tous les jours.
  • Le site Les affaires et particulièrement les sections Bourse et mes finances
  • Les livres de Pierre-Yves McSween (En as-tu vraiment besoin?, Liberté 45 et La facture amoureuse)
  • Notre page Facebook et LinkedIn ou nous partageons de l’information financière deux fois par semaine

Audio / vidéo

Si vous avez vous aussi des sources d’informations qui méritent d’être connu et partagé, n’hésitez pas à nous les faire suivre, il nous fera plaisir de les partager aux autres clients.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois d’octobre aura été un mois bipolaire jouant fortement au yoyo. Après un début de mois très fort, les excellents chiffres d’emplois ont été vu par les marchés comme une mauvaise nouvelle. Cela confirmer que l’économie roulait à plein régime, renforçant les probabilités de fortes hausses des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.

Cependant, l’inflation a commencé à montrer des signes d’essoufflements avec une légère baisse au Canada et aux États-Unis, prouvant que les hausses de taux commencent à effectuer leur travail. Cette annonce combinée aux résultats financiers du 3e trimestre meilleurs que prévus ont envoyé un signe d’espoir au marché qui est repartie à la hausse sur les deux dernières semaines du mois. Il n’y a que les grands titres de technologies (Google, Apple, Facebook/Meta, Amazon et Microsoft) qui ont fortement déçu, impactant le NASDAQ et le S&P500 lors de la dernière semaine du mois.  

La hausse de taux au Canada a été moins haute que prévue, 0.5% à la place de 0.75% et le discours de la banque centrale a laissé sous-entendre un ralentissement des hausses taux, voir une pause. Le discours de la FED aux États-Unis a aussi été moins stricte qu’à la fin septembre laissant là aussi espérer une hausse de seulement 0.5% en novembre. Nous nous attendons à ce que les taux directeurs finissent l’année entre 4% et 4.25% alors qu’au début du mois, nous nous attendions à finir entre 4.5% et 5%.

Finalement, le marché chinois a fortement corrigé durant le mois d’octobre. Les annonces de confinements de plusieurs villes dû à la COVID ainsi que l’entêtement de la politique de COVID zéro ont découragé les investisseurs. Le discours après le 20e Congrès du Parti communiste indiquant le maintient d’un développement sain des marchés boursiers et obligataires n’ont pas entrainé un enthousiasme mais plutôt renforcer les doutes sur l’économie chinoise.

États-Unis :

Le S&P 500 et le NASDAQ ont affiché des gains solides pour la deuxième semaine consécutive, et le Dow a enregistré son quatrième résultat positif consécutif, bondissant de près de 6 % pour dépasser largement ses pairs. Les résultats mitigés de certaines grandes entreprises technologiques ont pesé sur la progression hebdomadaire du NASDAQ.

À l’approche du pic de la saison des résultats trimestriels, les marges bénéficiaires continuent d’être réduites, le secteur de l’énergie constituant une exception notable. Selon FactSet, les marges des entreprises du S&P 500 devraient avoisiner les 12 % en moyenne au troisième trimestre. Si ce chiffre se maintient d’ici à la publication de tous les rapports trimestriels, il s’agirait du cinquième trimestre consécutif de baisse des marges bénéficiaires.

PIB Q3 2022 : Le département du commerce a publié sa première estimation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, qui montre que l’économie a progressé à un taux annualisé de 2,6 %, ce qui est supérieur aux estimations consensuelles d’environ 2,4 % et constitue la première lecture positive de cette année.

La résistance des dépenses de consommation et des investissements des entreprises, ainsi que l’augmentation des dépenses publiques, ont contribué à compenser la forte baisse de l’investissement résidentiel – peut-être la première victime évidente des hausses de taux de la Fed. Les ventes de logements en attente ont chuté de 10,2 % en septembre, leur plus forte baisse mensuelle depuis les premiers jours de la pandémie.

L’inflation de base PCE américaine s’accélère tandis que les consommateurs font preuve de résilience :

Un indicateur de base de l’inflation américaine s’est accéléré en septembre, tandis que les dépenses de consommation sont restées résistantes, indiquant des pressions généralisées sur les prix et une demande solide qui renforcent les arguments de la Réserve fédérale en faveur d’une nouvelle hausse importante des taux d’intérêt la semaine prochaine.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle excluant l’alimentation et l’énergie, une mesure clé de l’inflation sous-jacente suivie par la Réserve fédérale, a augmenté de 0,5 % par rapport au mois précédent, selon les données du Département du commerce vendredi. Par rapport à l’année dernière, l’indice a augmenté de 5,1 %, une hausse par rapport au mois précédent, mais légèrement inférieure aux prévisions des économistes.

L’indice global des prix PCE a augmenté de 0,3 % au cours du mois et de 6,2 % par rapport à l’année précédente, ce qui reste bien supérieur à l’objectif de 2 % de la banque centrale.

Le taux d’épargne est tombé à 3,1 % en septembre, juste au-dessus du taux le plus bas depuis 2008, selon le rapport du département du commerce.

Dans le sillage de la récente flambée des taux hypothécaires, une mesure clé de l’activité de vente sur le marché immobilier a chuté bien plus que prévu. Vendredi, la National Association of Realtors a fait état d’une baisse de 10,2 % des ventes de logements en attente par rapport au mois précédent. Les économistes avaient prévu une baisse d’environ 4,0 % en moyenne.

Le tableau de droite ci-dessous montre que chaque ville de l’indice Case-Shiller des 20 villes a enregistré une baisse des prix des logements en août. La dernière fois que les 20 villes ont baissé en un seul mois, c’était en mars 2011. San Francisco affiche la plus forte baisse des prix jusqu’à présent, soit -8,2 % par rapport au sommet atteint en mai.

L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour les États-Unis a été révisé à la hausse à 59,9 en octobre 2022, contre 59,8 précédemment. Le sous-indice des conditions actuelles a été révisé à la hausse, passant de 65,3 à 65,6, tandis que l’indicateur des attentes a été confirmé à 56,2. Le taux d’inflation médian attendu pour l’année à venir a augmenté à 5,0 %, avec des augmentations signalées pour l’âge, le revenu et l’éducation. Le mois dernier, les prévisions d’inflation à long terme sont tombées en dessous de la fourchette étroite de 2,9-3,1 % pour la première fois depuis juillet 2021, mais depuis, les prévisions sont revenues à 2,9 %. L’incertitude concernant les anticipations d’inflation reste élevée, ce qui indique que les anticipations d’inflation sont susceptibles de rester instables dans les mois à venir.

Taux obligataires :

Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a baissé, mettant fin à une série de 12 semaines de gains qui ont porté le rendement à son niveau le plus élevé depuis 2008. Il s’est établi à environ 4,02 % vendredi après avoir brièvement atteint 4,33 % la semaine précédente. Au début de la série de hausses, début août, le rendement était d’environ 2,60 %.

Le marché obligataire s’attend maintenant à 81,3% de probabilité que le taux directeur américain termine l’année dans la fourchette de 3,75 – 4,00%.

Canada :

L’indice composé S&P/TSX était en hausse de 0,4 % à 19 350 vendredi, gagnant pour la sixième séance consécutive et en voie d’enregistrer une progression de 3 % sur la semaine, alors que les investisseurs ont digéré les nouvelles données sur la croissance et évalué leur impact sur les attentes de resserrement de la Banque du Canada.

Les estimations préliminaires indiquent que l’économie canadienne a progressé de 0,4 % au troisième trimestre de l’année, marquant le cinquième trimestre consécutif de croissance, bien que le plus lent.

Les actions technologiques ont mené les gains sur le front des entreprises, prolongeant le rallye après que la Banque du Canada ait augmenté les taux de 50 points de base, plus lentement que prévu. Les actions du secteur de l’énergie ont également évolué dans le vert, soutenues par une forte hausse hebdomadaire des prix du pétrole brut.

Hausse du taux directeur :

La Banque du Canada a ralenti de manière inattendue le rythme de ses hausses de taux d’intérêt alors que l’économie du pays frôle la récession, bien que l’inflation soutenue signifie qu’elle prévoit toujours d’augmenter à nouveau les coûts d’emprunt.

Les décideurs, dirigés par le gouverneur Tiff Macklem, ont augmenté le taux de référence du financement à un jour de 50 points de base pour le porter à 3,75 % mercredi, soit moins que les 75 points de base attendus par les marchés et la plupart des économistes. La banque centrale a augmenté les taux de trois quarts de point de pourcentage le mois dernier, et d’un point de pourcentage complet en juillet.

Bien que les responsables aient conservé un langage relativement ‘’hawkish’’ en matière de lutte contre l’inflation, cette décision surprise soulèvera des questions quant à la volonté de Macklem d’infliger de nouveaux dommages à l’économie canadienne. D’autres banques centrales pourraient également s’inspirer de leur homologue canadienne pour tenter de déterminer dans quelle mesure elles doivent continuer à resserrer leur politique monétaire.

La banque a revu à la baisse ses prévisions de croissance, prévoyant que l’expansion économique va stagner et peut-être même se contracter au cours des prochains mois. La Banque du Canada s’attend également à ce que l’inflation tombe brusquement sous la barre des 3 % d’ici la fin de l’année prochaine – à l’intérieur de sa fourchette cible pour la première fois depuis le début de 2021 – car la hausse des coûts d’emprunt freine les dépenses.

Les décideurs canadiens ont augmenté les taux d’intérêt de 3,5 points de pourcentage depuis mars, ce qui constitue l’un des cycles de resserrement les plus vigoureux de l’histoire de la banque centrale. Les négociants sur les marchés des swaps au jour le jour prévoient toujours deux autres hausses dans les mois à venir, mais avec le mouvement plus faible de mercredi, ils s’attendent maintenant à un taux final (terminal rate) de 4,25 %, contre 4,5 % avant la décision.

Croissance du PIB canadien :

Selon les estimations préliminaires, l’économie a progressé de 0,4 % en glissement trimestriel au troisième trimestre de 2022, ce qui indique une croissance de 0,1 % en septembre par rapport à août.

En septembre, l’expansion de l’extraction de pétrole et de gaz, de l’industrie manufacturière et du secteur public a plus que compensé la baisse de l’activité dans la construction. En ce qui concerne le mois d’août, le PIB a également augmenté de 0,1%, ce qui est supérieur aux estimations préliminaires d’un décrochage. Une croissance a été observée dans 14 des 20 secteurs industriels, l’augmentation de la production dans les industries productrices de services (0,3 %) ayant compensé la baisse dans les industries productrices de biens (-0,3 %). Des augmentations ont été observées dans le secteur du commerce de détail (1,2 %), principalement en raison de la hausse de la production des stations-service (6,9 %) et des magasins d’alimentation et de boissons (1,2 %). En revanche, la construction a baissé (-0,7%) pour le cinquième mois consécutif en août, sous la pression de la contraction des activités d’ingénierie et de construction (-0,9%).

Économies européennes :

Les actions en Europe ont fortement progressé grâce à l’espoir que les banques centrales pourraient ralentir le rythme des hausses de taux d’intérêt. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 3,65 %. Les principaux indices boursiers ont également progressé. L’indice DAX allemand a progressé de 4,03 %, l’indice CAC 40 français de 3,94 % et l’indice FTSE MIB italien de 4,46 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a gagné 1,12 %.

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d’intérêt directeurs pour la deuxième fois consécutive, de 0,75 point de pourcentage, et a déclaré qu’elle pourrait être amenée à les augmenter encore pour juguler une inflation encore « beaucoup trop élevée ». Cette situation survient au moment même où la probabilité d’une récession augmente.

Le taux de dépôt s’établit désormais à 1,5 %, son niveau le plus élevé depuis 2009.

« L’activité économique dans la zone euro est susceptible d’avoir ralenti de manière significative au troisième trimestre », a déclaré la présidente Christine Lagarde lors d’une conférence de presse, décrivant une « probabilité plus élevée de récession ».

Les risques qui pèsent sur les perspectives de croissance sont « clairement » orientés à la baisse, selon Mme Lagarde, qui a décrit la hausse du coût des prêts pour les consommateurs et les entreprises, ainsi que la baisse de la confiance.

Les projections des économistes – L’économie va se contracter alors que l’inflation continue de grimper en flèche :

L’activité des entreprises de la zone euro :

L’économie de la zone euro a accentué son ralentissement au début du quatrième trimestre, le taux de déclin étant le plus rapide depuis avril 2013, sauf en cas de pandémie, l’indice PMI flash passant de 48,1 à 47,1.

En effet, l’industrie manufacturière, et en particulier les secteurs à forte intensité énergétique, ont enregistré la plus forte baisse de production, mais l’activité des services a également continué de chuter à un rythme accéléré dans un contexte de crise du coût de la vie et d’incertitude économique générale.

L’Allemagne a enregistré la plus forte contraction économique, tandis que la croissance en France a stagné.

L’indice PMI flash d’octobre est cohérent avec une baisse du PIB à un taux modeste d’environ 0,3 %, mais la demande est en forte baisse et les entreprises sont de plus en plus préoccupées par des stocks élevés et des ventes plus faibles que prévu, surtout à l’approche de l’hiver. Les risques sont donc orientés vers une accélération du ralentissement vers la fin de l’année.

Royaume-Uni :

Au Royaume-Uni, l’activité des entreprises a chuté pour le troisième mois consécutif en octobre, l’incertitude politique accrue et la volatilité des marchés financiers s’ajoutant aux vents contraires économiques du pays que sont la crise du coût de la vie et le Brexit. Le taux de déclin s’est accéléré pour devenir le plus rapide depuis janvier 2021, l’indice PMI flash passant de 49,1 en septembre à 47,2. Plus important encore, si l’on exclut les mois de fermeture pour cause de pandémie, la baisse a été la plus forte depuis le sommet de la crise financière mondiale en mars 2009. Les comparaisons avec le PIB indiquent que le dernier indice PMI est globalement cohérent avec la contraction de l’économie britannique à un taux trimestriel de 0,4 %.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont reculé, le sentiment des investisseurs étant atténué par de nouvelles mesures de confinement liées au COVID dans plusieurs régions du pays. Plusieurs villes chinoises ont doublé les mesures de restriction liées au COVID-19 après que le pays ait signalé trois jours consécutifs de plus de 1 000 nouveaux cas à l’échelle nationale.

Les données ont également montré que les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont diminué à un rythme plus rapide en septembre. L’indice composite de Shanghai a chuté de 4,05 %.

Les inquiétudes concernant la croissance ont ébranlé les investisseurs malgré des données du PIB meilleures que prévu pour le troisième trimestre. L’économie chinoise a progressé de 3,9 % en juillet-septembre par rapport à l’année précédente, soit une croissance plus rapide que celle de 0,4 % enregistrée au deuxième trimestre.

Les ventes au détail ont augmenté de 2,5 %, ce qui ne correspond pas aux prévisions d’une augmentation de 3,3 % et constitue un ralentissement par rapport au rythme de 5,4 % enregistré en août. Les exportations ont augmenté de 5,7 % par rapport à l’année précédente en septembre, dépassant les attentes mais atteignant le rythme le plus lent depuis avril. Les importations ont augmenté d’un faible 0,3 %, ce qui est inférieur aux estimations de croissance de 1,0 %.

Après la clôture du 20e Congrès du Parti communiste, la Banque populaire de Chine et l’Administration nationale des changes ont publié une déclaration commune indiquant qu’elles maintiendraient le développement sain des marchés boursiers et obligataires.

Comme le montre le graphique ci-dessous, il s’agit du pire mois de l’indice MSCI China versus le MSCI World, avec l’écart (en pourcentage) le plus important depuis 1999 ce mois-ci.

La déroute incessante a également poussé la valorisation de l’indice MSCI China par rapport à ses pairs mondiaux à un niveau record, ce qui suggère que certains acheteurs pourraient considérer les niveaux actuels comme trop attrayants pour être ignorés.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers

Jeudi le 20 octobre 2022 à 18h00

Au vu la bonne réaction à notre présentation sur les marchés boursiers en juin, nous avons décidé de répéter l’expérience ce mois-ci. Nous ferons le point sur le troisième trimestre 2022 qui a été marqué par l’inflation et la volatilité des marchées et nous vous partagerons les perspectives économiques pour la fin de l’année 2022 et le début 2023. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

L’inscription est obligatoire pour pouvoir assister à cette discussion

Cliquez ici pour vous inscrire.

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Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers, suivi du sondage de satisfaction et suivi des marchés

Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers

Jeudi le 20 octobre 2022 à 18h00

Au vu la bonne réaction à notre présentation sur les marchés boursiers en juin, nous avons décidé de répéter l’expérience ce mois-ci. Nous ferons le point sur le troisième trimestre 2022 qui a été marqué par l’inflation et la volatilité des marchées et nous vous partagerons les perspectives économiques pour la fin de l’année 2022 et le début 2023. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

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Suivi du sondage de satisfaction

Nous tenons à remercier les personnes qui ont pris le temps de répondre à notre sondage de satisfaction. Si vous ne l’avez pas encore fait, il est toujours possible de le faire en cliquant ici.

Nous notons que vous êtes satisfaits de la fréquence et du contenu général des infolettres et nous en sommes très heureux. Nous avons noté que certaines personnes trouvaient le contenu du suivi des marchés trop technique. Nous allons regarder pour inclure une version plus simple tout en conservant la formule actuelle.

Nous avons aussi eu la remarque que les images étaient des fois petites à lire. Cela peut être vrai si vous lisez l’infolettre sur votre télèphone ou dans votre messagerie. Il est cependant possible d’aller aussi la voir sur notre site internet ou vous pouvez zoomer sur les photos. Voici le lien pour y accéder : https://herakles.ca/last-news/

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois de septembre aura été marqué par les taux d’inflations qui ont continué à monter au Canada, aux États-Unis et en Europe. La hausse a été plus forte que ce que les analystes s’attendaient forçant les banques centrales à continuer leur forte hausse de taux. Nous avons eu droit à une hausse de taux de 0.75% au Canada et aux États-Unis, ce qui correspondait aux attentes du marché.

C’est le discours de la FED suivant leur hausse de taux qui a surpris négativement les marchés. Alors que l’on attendait un discours confirmant la fin des grosses hausses de taux tiraient et un taux cible entre 3.5% et 4%, il a été annoncé que la cible serait plutôt entre 4.5% et 5%. Concrètement, nous allons probablement avoir une autre hausse de taux de 0.75% lors de la prochaine réunion en novembre et une de 0.25% lors de celle de décembre.

Cette annonce a fait fortement chuter les marchés car toutes les prévisions de résultats ont été revues automatiquement à la baisse pour le troisième et le quatrième trimestre. La bonne nouvelle reste les excellents chiffres du chômage au Canada et aux États-Unis garantissant pour le moment un ralentissement contrôlé de l’économie.

États-Unis :

Un déclin incessant : Bien que les pertes n’aient pas été aussi importantes que celles des deux semaines précédentes, les principaux indices boursiers américains ont chuté de près de 3 %, reculant pour la sixième fois au cours des sept dernières semaines. Lundi, le Dow Jones a rejoint le S&P 500 et le NASDAQ en territoire de marché baissier, le Dow Jones ayant reculé de plus de 20 % par rapport à son niveau de début janvier.

Malgré le contexte plus difficile, il est important de se rappeler que plus la baisse est importante, plus les perspectives sur le long terme sont attrayantes.

Revenu fixe – la performance : L’indice à revenu fixe le plus important au monde, le Bloomberg Global Aggregate bond index a perdu 19,3 % depuis le début de l’année 2022. Comme le montre le graphique ci-dessous, la performance depuis le début de l’année (au 30 septembre 2022) est de loin la pire année jamais enregistrée par le marché obligataire.

Le PCE (personal consumption expenditures) augmente : Malgré les efforts déployés par la Réserve fédérale américaine pour contenir l’inflation, une mesure mensuelle de l’inflation que la Fed utilise comme indicateur privilégié de l’évolution des prix a augmenté plus que prévu.

En effet, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle aux États-Unis a augmenté de 0,3 % d’un mois sur l’autre en août 2022, après une baisse de 0,1 % en juillet. Les prix des services ont augmenté de 0,6 %, après être restés inchangés en juillet, tandis que le coût des biens a diminué de 0,3 %, prolongeant une baisse de 0,4 %, ce qui reflète un changement dans les dépenses. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,8 % (contre 1,3 %), tandis que les prix de l’énergie ont chuté de 5,5 % (contre -4,9 %). Hors alimentation et énergie, l’indice des prix PCE a progressé de 0,6 %, soit une hausse plus rapide que celle de 0,5 % attendue par le marché, ce qui suggère que l’inflation est de plus en plus ancrée dans l’économie.

Un marché obligataire en dents de scie : Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a légèrement augmenté au cours d’une semaine inhabituellement volatile sur le marché obligataire. Mardi, le rendement a grimpé jusqu’à 3,99 %, son niveau le plus élevé depuis 14 ans. Le lendemain, il a chuté à 3,71 % avant de terminer la journée de vendredi à environ 3,80 %.

D’autre part, la Réserve fédéral américaine a annoncé qu’elle comptait effectuer une réunion à huis clos le lundi 3 octobre 2022 à 11h30 dans le but d’effectuer un examen des taux d’escompte à appliquer par les banques de la Réserve fédérale.

Des attentes qui s’amenuisent : Dans un contexte économique difficile, les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions pour les résultats du troisième trimestre, qui devraient commencer à être publiés à la mi-octobre. À la fin du mois de septembre, les analystes avaient réduit de 6,6 % leurs prévisions de bénéfices pour le S&P 500 par rapport à ce qu’ils avaient prévu trois mois plus tôt, selon FactSet. 

Canada :

L’indice composite S&P/TSX a évolué de façon latérale vendredi, oscillant autour de la barre des 18 500 points, se stabilisant après la forte baisse de la session précédente, mais devant encore clôturer le mois de septembre sur une baisse de près de 7 %. Les actions des matériaux (+2,4 %) ont soutenu l’indice alors que les contrats à terme sur les métaux précieux, surtout l’or, ont progressé.

Cette semaine, le gouverneur de la Banque du Canada, M. Macklem, a réaffirmé que l’inflation est beaucoup trop élevée et que la banque centrale continuera à augmenter les coûts d’emprunt, effaçant ainsi certains paris selon lesquels les décideurs pourraient ralentir le rythme du resserrement, alors que les récents chiffres de l’inflation ont diminué par rapport aux sommets atteints et que le chômage a considérablement augmenté.

L’assombrissement des perspectives de l’économie mondiale a particulièrement pesé sur la demande de valeurs énergétiques canadiennes, tandis que la politique belliciste de la Fed et la vigueur du dollar américain ont réduit la rentabilité des mines d’or. De même, les banques ont été parmi les principaux perdants du mois, prolongeant leurs pertes alors qu’une série de résultats inquiétants ont refroidi le sentiment pour le secteur. Le TSX se dirige vers l’une de ses pires années en une décennie.

Économies européennes :

Les actions européennes ont chuté sur fond de résultats d’entreprises décevants et de craintes de récession. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en baisse de 0,65 %. L’indice CAC 40 en France a reculé de 0,36 %, l’indice DAX en Allemagne de 1,38 % et l’indice FTSE MIB en Italie de 1,98 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a perdu 1,78 %.

Selon Mme Lagarde de la BCE, les perspectives s’assombrissent, d’autres hausses de taux sont à prévoir et l’inflation atteint 10 % :

La présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré lors d’une audition au Parlement européen que les perspectives économiques « s’assombrissent » et qu’elle s’attend à un « ralentissement substantiel » de l’activité économique dans les mois à venir, les prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires limitant le pouvoir d’achat.

De plus, elle a déclaré que la production du quatrième trimestre de 2022 et des trois premiers mois de 2023 serait très probablement « négative. »

Le lendemain, lors d’un événement à Francfort, elle a déclaré que la BCE « continuerait à relever les taux d’intérêt lors des prochaines réunions » afin de tenter de ramener l’inflation à 2 % à moyen terme.

Entre-temps, le gouverneur de la banque centrale slovaque, Peter Kazimir, le Finlandais Olli Rehn, l’Autrichien Robert Holzmann, le Lituanien Gediminas Simkus et l’Estonien Madis Muller, entre autres, ont envisagé une nouvelle hausse de 0,75 point de pourcentage des coûts d’emprunt en octobre. Le principal taux de refinancement de la BCE est actuellement de 1,25 %.

L’inflation dans la zone euro s’est accélérée pour atteindre un niveau record de 10,1 % en septembre, contre 9,1 % le mois précédent, selon une première estimation officielle. Ce chiffre a dépassé la prévision consensuelle de 9,7 % et a renforcé les attentes du marché quant à une nouvelle hausse importante des taux d’intérêt en octobre.

Gilt britanniques :

Les taux des obligations d’État britanniques (gilt) ont terminé en hausse après avoir connu des fluctuations historiques à la suite de l’annonce, le vendredi précédent, d’un nouveau plan budgétaire britannique proposant d’importantes réductions d’impôts, des subventions à l’énergie et des emprunts considérables. Les taux obligataires ont bondi en début de semaine en raison des craintes d’une grave détérioration des finances publiques, puis se sont détendus après que la BoE a déclaré qu’elle procéderait à des achats temporaires d’obligations à long terme « à l’échelle nécessaire » afin de « rétablir des conditions de marché ordonnées. »

Huw Pill, économiste en chef de la BoE, annonce la possibilité d’une hausse « significative » des taux d’intérêt ; le Royaume-Uni évite la récession :

L’économiste en chef de la BoE, Huw Pill, a déclaré que la nouvelle politique fiscale et la réaction négative du marché « nécessiteront une réponse monétaire significative ». Toutefois, il a indiqué que la banque ne s’attendait pas à agir sur les taux avant sa prochaine réunion, début novembre.

Les données économiques révisées ont montré de manière inattendue que le Royaume-Uni a évité la récession au cours des trois mois précédant juin. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,2 % au lieu de reculer de 0,1 % comme estimé précédemment.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont chuté en raison de la faiblesse de la monnaie et des signes de ralentissement de l’économie qui ont alimenté les inquiétudes quant aux perspectives. L’indice composite de Shanghai a chuté de 2,1 % et l’indice CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et à Shenzhen, a perdu 1,4 %.

Données économiques : Sur le plan économique, les bénéfices des entreprises industrielles ont diminué de 2,1 % au cours des huit premiers mois de l’année par rapport à la période précédente, contre une baisse de 1,1 % au cours des sept premiers mois de l’année, selon le bureau des statistiques de la Chine.

L’indice Caixin/Markit des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière est tombé à 48,1 en septembre, contre 49,5 en août, soit un niveau inférieur au seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction. Dans le même temps, l’indice PMI officiel de l’industrie manufacturière chinoise s’est légèrement amélioré en septembre, mais l’activité du secteur des services s’est contractée, les mesures de confinement liées au coronavirus continuant de nuire aux dépenses de consommation.

Les marchés financiers de la Chine continentale devaient être fermés pour les vacances de la Golden Week, un congé de sept jours commençant le 1er octobre qui marque généralement une période de pointe pour les voyages et la consommation. Cependant, les restrictions liées au coronavirus en cours dans les grandes villes devraient peser sur le tourisme intérieur et les dépenses de détail cette année.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Sondage de satisfaction et suivi des marchés

Sondage de satisfaction

Dans l’objectif de toujours mieux vous servir, nous prenons quelques minutes de votre temps pour vous demander de compléter un cours sondage de satisfaction. Nous voulons valider que le temps et les efforts mis pour l’infolettre, la procédure de prise de rendez-vous en ligne et la présentation spéciale organisé avec Fidelity satisfait vos attentes et mérite que nous continuons.

Vous pouvez répondre au sondage en cliquant ici.

Suivi des marchés

Performances des principaux indices boursiers – performances du mois d’août 2022 :

États-Unis :

Les actions ont terminé en baisse pour la semaine, les investisseurs continuant de digérer les implications des messages bellicistes des responsables de la Réserve fédérale. L’indice S&P 500 a prolongé la série de pertes quotidiennes qui a commencé avec le discours du président de la Fed, Jerome Powell, le 26 août, à la conférence de Jackson Hole, largement perçue comme belliciste, jusqu’à mercredi avant de remonter légèrement jeudi. Les actions de valeur ont continué de surperformer les actions de croissance à forte valorisation, et les grandes capitalisations ont nettement mieux résisté que les actions à petite capitalisation. Les actions du secteur de l’énergie ont souffert de la chute des prix du pétrole sous la barre des 90 USD le baril pour le brut West Texas Intermediate.

Données économiques : Le rapport sur l’emploi du ministère du Travail publié vendredi en août a montré que l’économie avait créé 315 000 emplois le mois dernier, un chiffre considéré comme solide bien qu’en baisse par rapport aux 526 000 enregistrés en juillet. Le taux de chômage est passé de 3,5 % en juillet à 3,7 % à mesure que le taux d’activité augmentait. Plus tôt dans la semaine, l’enquête sur les offres d’emploi et le roulement de la main-d’œuvre (JOLTS) du Bureau of Labor Statistics pour juillet a indiqué que les offres d’emploi avaient augmenté de manière inattendue, atteignant près de deux par travailleur au chômage.

La preuve d’une tension persistante sur le marché du travail a contribué à faire grimper les taux du Trésor américain, avec les Bons du Trésor américain 2 ans atteignant des niveaux jamais vus depuis la fin 2007.

Rapport sur la création de l’emploi américain – août 2022 :

Performance du marché boursier et obligataire : Une partie de l’explication de la mauvaise performance simultanée des marchés boursiers et du marché obligataire AAJ peut s’expliquer par le fait que la corrélation entre les actions et les obligations au cours des deux dernières années a été le plus élevée que nous ayons vu depuis 1995-1997. En effet, la corrélation roulante mensuelle sur 2 ans se chiffre à 0,64 selon les plus récentes données (voir image ci-dessous).

Corrélation roulante mensuelle sur une période de 2 ans : S&P500 et l’indice Bloomberg US Aggregate Bond (1978 à 2022)

Fed : Les déclarations publiques des responsables de la Fed ont continué de renforcer le message selon lequel la banque centrale est déterminée à relever les taux suffisamment pour maîtriser l’inflation. La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, a déclaré qu’elle prévoyait que les taux d’intérêt devront encore augmenter de manière significative (supérieur à 4%) pour que la Fed puisse lutter efficacement contre l’inflation. Le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, a fait écho à ce sentiment, affirmant que « nous avons du travail à faire » avant que la volonté de la banque centrale de tempérer l’inflation ne soit terminée.

La réduction du bilan de la Fed a été lente jusqu’à présent, ne diminuant que de 139 milliards de dollars avec des actifs encore plus élevés que là où ils avaient commencé l’année. Nous nous attendons à ce que le dénouement s’accélère à partir de ce mois-ci (septembre) à un rythme de 95 milliards de dollars par mois.

Dollar américain : L’indice du dollar américain ($DXY) est à son plus haut niveau depuis 20 ans (depuis juin 2002 précisément), en hausse de 54% par rapport à son creux de 2008. Pour plus de commentaires à ce sujet, veuillez consulter ci-joint nos commentaires / perspectives sur le dollar américain (Perspectives sur les marchés : « Les périodes de surévaluation du dollar ne durent pas »).

Canada :

L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 1 % pour se situer au-dessus de 19 300 vendredi, mettant fin à cinq séances consécutives de baisse et suivant le rebond général des actions mondiales alors que les investisseurs digéraient de nouvelles données sur la masse salariale américaine pour le mois d’août. L’économie américaine a créé 315 000 emplois au cours de la période, conformément aux attentes, tandis que le taux de chômage a augmenté de manière inattendue et que la croissance des salaires a manqué les attentes. La reprise des prix du pétrole brut a soutenu un net rebond du secteur de l’énergie de Toronto, Suncor et Cenovus Energy approchant tous deux la barre des 3 %. Les actions de matériaux et de ressources ont également enregistré des gains, suivant la hausse des prix des lingots. Au cours de la semaine, l’indice de référence de la Bourse de Toronto devrait chuter de 3 %.

L’économie canadienne s’est contractée de 0,1 % en juillet par rapport à juin 2022, selon les estimations préliminaires. La production a diminué dans les secteurs de la fabrication, du commerce de gros, du commerce de détail et des services publics. Les baisses ont été en partie contrebalancées par des hausses dans les secteurs des mines, des carrières, du pétrole et du gaz ainsi que dans les secteurs de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse.

En juin, le PIB a légèrement augmenté de 0,1 %, les industries productrices de services (+0,2 %) et de biens (+0,1 %) ayant progressé. Les industries en contact direct avec les clients ont bénéficié de l’assouplissement continu des restrictions en matière de santé publique et de covid à la frontière. Le secteur des services d’hébergement et de restauration a augmenté de 0,8 % en juin et le transport aérien de 5,6 %, alors qu’un plus grand nombre de touristes et de visiteurs américains sont entrés au Canada. En revanche, le secteur de la finance et des assurances a reculé de 0,6 %; et le secteur de l’immobilier, de la location et de la location-bail a reculé de 0,1 % en juin, alors que la Banque du Canada poursuivait son resserrement monétaire et qu’elle poursuivait son resserrement monétaire.

Croissance mensuelle du PIB canadien – juillet 2022 (données préliminaires) :

Économies européennes :

Les actions en Europe ont fortement chuté en raison des craintes que les banques centrales ne resserrent leur politique monétaire de manière agressive pendant une période prolongée. Les craintes que la Russie puisse arrêter l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe ont également pesé sur le sentiment. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en baisse de 2,37%. Les principaux indices ont été mitigés. L’indice CAC 40 français a chuté de 1,70% et l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a perdu 1,97%. L’indice DAX allemand a gagné 0,61%. L’indice FTSE MIB italien a peu varié.

Inflation : L’inflation dans la zone euro s’est accélérée plus que prévu pour atteindre un record de 9,1% en août (image 1), contre 8,9% en juillet. De plus, la BCE (Banque centrale européenne) n’a que récemment abandonné sa politique de taux négatifs en revenant à 0%.

La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires a été le principal moteur. Le nombre de chômeurs dans le bloc des 19 pays a chuté de 77 000 en juillet, laissant le taux de chômage à un niveau record de 6,6%, a déclaré Eurostat.

Le marché obligataire s’attend maintenant à une hausse des taux d’intérêt de 0,75% de la part de la BCE cette semaine, et il s’attend également à 0,5% supplémentaire en octobre. Les données sur l’inflation pires que prévu de la zone euro devraient convaincre la banque centrale de réagir de manière plus restrictive (image 2). Et puisque cela risque d’augmenter, encore une fois, les probabilités d’une récession, les consommateurs pourraient bientôt constater que leurs budgets soient encore plus serrés.

Au Royaume-Uni, la livre sterling a enregistré sa plus forte baisse mensuelle par rapport au dollar américain depuis octobre 2016, trois mois après le référendum sur le Brexit, alors que l’incertitude économique et politique dans le pays s’intensifiait pendant la campagne électorale du parti conservateur au pouvoir pour remplacer le Premier ministre sortant Boris Johnson. La livre sterling a chuté de plus de 4% en août à 1,16 USD. La livre sterling a également reculé de près de 3% par rapport à l’euro.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont chuté alors que les épidémies de coronavirus dans les grandes villes ont déclenché de nouveaux confinements et ont pesé sur les perspectives économiques. L’indice composite de Shanghai a reculé de 1,54 % et le CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et Shenzhen, a reculé de 2,01 %.

Dans l’actualité économique, l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) manufacturier est passé de 49,0 en juillet à 49,4 en août, au-dessus des attentes mais toujours en dessous de la barre des 50 points qui sépare la contraction de la croissance. L’indice PMI officiel non manufacturier est passé de 53,8 à 52,6. Dans le même temps, l’indice PMI manufacturier privé Caixin a reculé à 49,5 en août contre 50,4 en juillet, reflétant l’impact des pénuries d’électricité à l’échelle nationale et des confinements liés au virus.

PMI manufacturier chinois :

Politique monétaire : La Chine a la possibilité d’ajuster sa politique monétaire car les mesures de relance visant à soutenir l’économie ont été limitées et l’inflation à la consommation est sous contrôle, a déclaré une porte-parole de la Banque populaire de Chine. Le mois dernier, la Chine a réduit deux taux d’intérêt directeurs alors que Pékin intensifiait ses efforts pour relancer une économie qui ralentissait en raison d’une crise immobilière nationale et de la poursuite des confinements.

Dans les nouvelles géopolitiques, la Chine a déclaré qu’elle mettrait en œuvre un accord d’audit historique qu’elle a conclu avec les États-Unis le mois dernier. Les deux pays ont signé un accord préliminaire le 26 août qui permettrait aux responsables comptables américains d’examiner les documents d’audit des sociétés chinoises cotées aux États-Unis, résolvant un différend qui durait depuis des années et qui menaçait de renvoyer environ 200 entreprises chinoises des bourses américaines. L’accord a marqué un recul par rapport à Pékin, qui avait refusé de donner aux régulateurs américains l’accès aux documents d’audit des entreprises chinoises invoquant la sécurité nationale. Les États-Unis surveilleront les développements dans les mois à venir pour s’assurer que la Chine respecte les conditions, a déclaré le président de la Securities and Exchange Commission, Gary Gensler.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Des produits garantis pour se protéger du marché, suivi des marchés et pause durant l’été

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Suivi des marchés

États-Unis :

Les actions américaines n’ont pas pu maintenir leur élan positif depuis la montée de la semaine dernière, les principaux indices américains ayant chuté entre 1,28% et 4,13%. Pour le S&P500 et le Nasdaq, il s’agit du 11e résultat hebdomadaire négatif sur les 13 derniers.

L’indice S&P500 vient donc de conclure son pire premier semestre depuis 1970!

Révisions des estimations des firmes américaines :

Plusieurs firmes ont revu à la baisse leurs estimations quant au niveau où le S&P500 devrait se situer à la fin de l’année 2022.

Taux obligataires : Les prix des obligations du gouvernement américain ont grimpé pour la troisième semaine consécutive, faisant chuter le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans à 2,89% vendredi, contre 3,13% à la fin de la semaine précédente. De plus, pas plus tard que le 14 juin, le taux obligataire américain à 10 ans avait grimpé jusqu’à 3,48%, un niveau jamais vu depuis avril 2011.

Malgré le pire début d’année depuis 1970, la moyenne des baisses intra-annuelles au sein du Bloomberg US Agreggate bond index se chiffrent à 3,1% et des rendements annuels positifs ont eu lieu lors de 42 années sur les 46 dernières.

Données économiques : Un rapport sur le secteur manufacturier américain a ajouté aux craintes que la hausse des taux d’intérêt ne plonge l’économie américaine dans une récession. En effet, l’indice de fabrication de l’Institute for Supply Management (ISM) a chuté plus que prévu en juin pour atteindre son plus bas niveau en deux ans. Les nouvelles commandes se sont contractées, freinées par des contraintes d’approvisionnement persistantes et un certain ralentissement de la demande. D’autres part, l’indice des nouvelles commandes a chuté de près de 6 points à 49,2, le résultat le plus faible depuis mai 2020. La baisse des commandes survient alors que les dépenses de consommation ralentissent sous le poids de l’inflation et que les inventaires s’accumulent.

Par ailleurs, le plus récent modèle (GDPNow) de la Fed d’Atlanta, qui suit les données économiques en temps réel et s’ajuste en permanence, voit la production économique se contracter de 2,1% au second trimestre. Couplé à la baisse de 1,6% au premier trimestre, cela signifierait que l’économie américaine répond à la définition d’une récession technique – deux trimestres consécutifs de croissance économique négative.

Canada :

Le S&P/TSX a clôturé en baisse de 1,1% jeudi, la dernière journée de négociation de la semaine raccourcie par les vacances, alors que tous les secteurs ont terminé en territoire négatif, avec des pertes au sein des secteurs des soins de santé (-4,1%), suivis des matériaux (-3,6%), de la technologie (-1,7%) et pétrole (-1,1%).

Les investisseurs canadiens ont digéré de faibles données préliminaires en ce qui concerne la production économique en mai (-0,2%). Ceci a davantage alimenté les inquiétudes concernant la croissance économique. Finalement, l’indice boursier canadien a terminé le premier semestre de 2022 en baisse de 11,1%, principalement en raison d’une chute de 13,8% lors du second trimestre.

PIB mensuel canadien (données préliminaires – mai 2022) :

Neuf des 10 titres les plus performant du S&P/TSX sont des actions énergétiques, Spartan Delta Corp. et Athabasca Oil Corp. menant les gains avec des augmentations de 109% et 107% respectivement depuis le début de l’année.

Pendant ce temps, les actions financières ont chuté drastiquement depuis plusieurs semaines alors que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation record ont effrayé les investisseurs. Les banques et les assureurs, qui représentent près d’un tiers du marché boursier canadien, ont nui à la performance de l’indice de référence.

Europe :

Les actions en Europe ont chuté en raison des craintes que la flambée de l’inflation et la hausse des taux d’intérêt n’affectent les bénéfices et ne plongent les économies dans une récession. En devises locales, l’indice DAX allemand a reculé de 2,33%, le CAC40 français a perdu 2,34% et le FTSE MIB italien a chuté de 3,46%.

Alors que les membres de la BCE ont continué d’évoquer la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt de 50 points de base dès juillet, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réitéré ses prévisions d’une augmentation de 25 points de base suivie d’une autre hausse en septembre, dont l’ampleur dépendrait des données économiques à venir.

Inflation européenne : L’inflation de la zone euro s’est accélérée pour atteindre un nouveau record de 8,6% en juin, tirée par la flambée des prix de l’énergie et des aliments, selon les premières estimations d’Eurostat.

Sentiment économique européen : Par ailleurs, une enquête de la Commission européenne a montré que le sentiment économique s’est affaibli à mesure que le pessimisme des consommateurs s’accentuait et que la confiance des détaillants se détériorait.

Chômage en Allemagne : Le taux de chômage allemand a augmenté de manière inattendue à 5,3% en juin contre 5% en mai – la première augmentation en plus d’un an – après que les réfugiés ukrainiens aient été ajoutés pour la première fois aux données de sécurité sociale.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont progressé grâce à de solides données économiques liées aux usines et à l’assouplissement des restrictions liées à la Covid pour les voyageurs. L’indice composite de Shanghai, a augmenté de 1,3% et l’indice CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et Shenzhen, a augmenté de 1,6%.

Politique sanitaire : Mardi, la Chine a réduit de moitié les délais de quarantaine pour les voyageurs entrants. En vertu de la nouvelle politique, les voyageurs doivent passer sept jours dans une installation de quarantaine, puis surveiller leur santé à domicile pendant trois jours. Le président Xi Jinping a déclaré que la stratégie actuelle contre la pandémie était « correcte et efficace et doit être maintenue sans faille ».

Données économiques : L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de la fabrication et des services a dépassé 50 en juin, car une baisse des nouvelles infections a permis au gouvernement d’assouplir les restrictions. Le PMI manufacturier est donc repassé en territoire d’expansion en juin (maintenant à 50,2), tandis que le PMI non manufacturier a rebondi à 54,7 en juin.

Par ailleurs, l’enquête Caixin/Markit PMI, une enquête privée qui se concentre davantage sur les petites entreprises des régions côtières, a montré que l’activité manufacturière a augmenté au rythme le plus rapide en 13 mois en juin.

PMI manufacturier chinois – juin 2022 :

Banque centrale chinoise : La Banque populaire de Chine (PBOC) a déclaré qu’elle utiliserait des outils de politique structurelle pour renforcer la confiance au sein de l’économie à la suite de la réunion trimestrielle du comité de politique monétaire de la banque centrale.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

Pause durant l’été

Comme l’an passé, l’infolettre prendra une pause durant le mois d’août à moins d’un événement majeur durant l’été. Nous reprendrons nos publications début septembre à la même fréquence qu’actuellement. Nous restons par contre disponibles durant tout l’été pour faire des rencontres virtuelles et traiter vos demandes.

Bon été à tous.

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INVITATION – CONFÉRENCE SPÉCIALE: Revue des mouvements sur les marchés boursiers, de l’inflation, du conflit en Ukraine & de leur effet sur votre portefeuille

Conférence Spéciale

Mardi le 28 juin 2022 à 16h00

En réaction aux dernières nouvelles géopolitiques et économiques, aux mouvements sur les marchés au cours des dernières semaines, ainsi qu’à la flambée de l’inflation, cette conférence vous permettra d’en apprendre plus sur les raisons de ces mouvements et sur les perspectives économiques pour le reste de l’année 2022. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

L’inscription est obligatoire pour pouvoir assister à cette discussion

Inscription : Cliquer ici

Au plaisir de vous compter parmi nous!

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Willful : le testament en ligne et suivi des marchés

Willful : le testament en ligne

Lors du congrès national de Peak pour souligner le 30e anniversaire, nous avons eu une présentation de la compagnie Willful. La compagnie vous permet de réaliser vous même votre testament en ligne et de l’enregistrer à la Chambre des notaires. Grâce à cet enregistrement, votre testament sera retrouvé via une recherche testamentaire à votre décès.

Nous tenons à vous rappeler de l’importance de faire un testament pour être sûr de bien protéger votre famille et vous assurez que vos dernières volontés soient respectées. Voici les situations de vie importante ou vous devriez faire un testament ou le réviser :

  • Être en couple et avoir des biens communs
  • Achat d’une propriété principale ou secondaire
  • Avoir des enfants ou des petits enfants
  • Au départ à la retraite
  • Lors de problèmes de santé grave

La solution de Willful devrait combler votre besoin si vous avez une situation familiale et professionnelle relativement simple. Si vous devez inclure une ou des entreprises ou encore une fiducie familiale, nous vous conseillons fortement de consulter un notaire qui sera en mesure de vous accompagner.

Si vous préférez faire affaire avec un notaire et que vous n’en connaissez pas, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous référer des notaires de confiance.

Suivi des marchés

États-Unis :

L’indice S&P 500 et l’indice composé Nasdaq ont gagné du terrain, brisant une série de sept baisses hebdomadaires consécutives. Tous les secteurs du S&P 500 ont progressé, les valeurs de consommation discrétionnaire et d’énergie se portant particulièrement bien. Le secteur des soins de santé a pris du retard. Cette vigueur intersectorielle semble refléter l’optimisme selon lequel les pressions inflationnistes pourraient atteindre un sommet.

L’inflation: Les pressions inflationnistes ont contribué à un certain ralentissement des premières lectures des indices des directeurs d’achat (PMI) américains. En effet, l’indice PMI S&P Global Flash américain a reculé à 57,5 en mai, contre 59,2 en avril. (Les indices PMI supérieurs à 50 indiquent une expansion de l’activité.) La production manufacturière et les nouvelles commandes ont été solides, mais l’enquête a indiqué que les coûts des intrants et les frais de production ont également augmenté de manière significative. Du côté des services de l’économie, l’indice PMI flash s’est établi à 53,5, contre 55,6 le mois précédent. La croissance des nouvelles ventes a ralenti, tandis que les coûts des intrants ont atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré.

PMI manufacturier des États-Unis (données préliminaires – mai) :

Dans le même temps, le département américain du Commerce a annoncé que les commandes de biens d’équipement non liés à la défense, à l’exclusion des avions, ont augmenté de 0,3% séquentiellement en avril, un ralentissement par rapport aux 1,1% enregistrés en mars et une indication possible que les investissements des entreprises pourraient se modérer. Les données d’avril du Census Bureau ont montré que les commandes de biens durables de base, qui excluent le transport, ont également augmenté de 0,3%. Cette impression était en deçà des attentes.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle de base, qui exclut les produits alimentaires et l’énergie, a augmenté de 0,3 % en avril, conformément aux attentes et a peu varié par rapport aux trois mois précédents. Sur une base annuelle, cette mesure de l’inflation s’est établie à 4,9 %, une modération par rapport à la lecture de 5,2 % de mars. Les dépenses de consommation personnelle ont augmenté à un rythme plus rapide que l’inflation, augmentant de 0,9 % séquentiellement en avril.

Canada :

L’indice composé S&P/TSX du Canada a clôturé en hausse de 1,1 % à 20 749 vendredi, sa sixième séance consécutive dans le vert, alors que les traders ont continué de digérer de nouveaux bénéfices du secteur bancaire tout en se félicitant des solides données sur les dépenses de consommation en provenance des États-Unis.

Le déficit budgétaire du gouvernement canadien s’est réduit à 25,8 milliards de dollars canadiens en mars 2022, comparativement à 31,4 milliards de dollars canadiens au mois correspondant de l’année précédente. Les revenus ont augmenté de 14,2 % sur l’année pour atteindre 39,4 milliards de dollars canadiens, en grande partie en raison de l’augmentation des recettes fiscales et autres revenus. Dans le même temps, les dépenses de programme excluant les pertes actuarielles nettes ont diminué de 1,4 % à 61,4 milliards, reflétant la baisse des transferts du Plan de réponse économique covid-19.

Europe :

Les actions ont augmenté à mesure que la confiance grandissait dans le fait que l’inflation pourrait atteindre un sommet et que les banques centrales signalaient que les hausses de taux d’intérêt étaient susceptibles d’être progressives. Les volumes du marché ont toutefois été faibles en raison des vacances. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 2,98%. Les principaux indices boursiers ont également affiché des gains. L’indice CAC 40 français a grimpé de 3,67%. L’indice DAX allemand a progressé de 3,44%. L’indice italien FTSE MIB a augmenté de 2,25%. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a progressé de 2,65%.

L’activité des entreprises de la zone euro dans le secteur privé a mieux résisté que prévu en mai dans un contexte de forte demande de services, en particulier de la part des ménages, selon une enquête auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI composite S&P Global Flash Euro zone, un indicateur mensuel des services et des industries manufacturières, a chuté à 54,9 contre 55,8 en mai. L’inflation des coûts des intrants pour les entreprises s’est atténuée pour un deuxième mois.

Les taux des obligations d’État de base de la zone euro ont fluctué mais ont terminé en légère hausse. Les rendements ont d’abord augmenté après que la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a suggéré la possibilité de taux positifs d’ici la fin de l’année. Les rendements ont quelque peu reculé en raison des données PMI de la zone euro plus faibles que prévu. Les rendements des Gilts britanniques ont largement suivi les marchés de base, tandis que les rendements des obligations périphériques de la zone euro ont chuté.

Au Royaume-Uni : L’économiste en chef de la Banque d’Angleterre (BoE), Huw Pill, a déclaré au quotidien The Western Mail qu’il pensait que davantage de hausses de taux d’intérêt seraient nécessaires pour freiner l’inflation au Royaume-Uni, mais qu’un resserrement excessif pourrait entraîner un risque de profonde récession. « Personnellement, je pense qu’il reste encore beaucoup à faire… et nous devons aller non pas nécessairement à une position super restrictive, mais à une position qui enlève une partie de ce soutien », a déclaré Pill.

Une enquête auprès des directeurs d’achat au Royaume-Uni a montré que l’activité des entreprises a frôlé la stagnation en mai. L’indice de production composite PMI flash S&P Global/CIPS s’est établi à 51,8 en mai, son plus bas niveau en 15 mois, en baisse par rapport à 58,2 en avril.

Asie :

Les marchés chinois se sont affaiblis en raison des inquiétudes suscitées par le ralentissement de la croissance, exacerbées par l’approche de tolérance zéro du gouvernement à l’égard du coronavirus. L’indice composite de Shanghai, large et pondéré en fonction de la capitalisation, a reculé de 0,5 % et l’indice de premier ordre CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et Shenzhen, a reculé de 1,9 %. Les données révélant que les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont chuté à leur rythme le plus rapide en deux ans en avril ont également pesé sur le sentiment.

Données économiques : Les bénéfices réalisés par les entreprises industrielles chinoises n’ont augmenté que de 3,5% en glissement annuel pour atteindre 26,58 billions de CNY en janvier-avril 2022, ralentissant fortement par rapport à une hausse de 8,5% en mars, les prix élevés des matières premières et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par les confinements liés à la COVID-19 ayant comprimé les marges et perturbé l’activité des usines. Les bénéfices des entreprises industrielles publiques ont augmenté de 13,9 %; tandis que ceux du secteur privé ont diminué de 0,6 %. Parmi les 41 industries étudiées, 19 ont vu leurs bénéfices augmenter tandis que 20 ont diminué. Les bénéfices ont augmenté dans l’industrie des mines et du lavage du charbon (199 %), du pétrole et du gaz naturel (138 %), de la fusion et du laminage des métaux non ferreux (40,3 %), des produits chimiques (14,8 %), des machines et équipements électriques (7,7 %), tandis que ceux de la fonte et du laminage des métaux ferreux (-55,7 %), de l’automobile (-33,4 %), de l’électricité (-33 %), du pétrole, du charbon et des autres combustibles (-29,4 %) et de la fabrication de matériel général (-24 %). Par rapport à avril de l’année dernière, les bénéfices des entreprises ont diminué de 8,5%, le plus haut niveau en 2 ans.

Les taux des obligations d’État chinoises à 10 ans à chuter à 2,75%, contre 2,83% il y a une semaine, dans un contexte d’attentes de soutien à la politique. Le yuan s’est affaibli à 6,71 CNY pour un dollar américain, contre 6,68 CNY une semaine plus tôt. Le yuan pondéré en fonction des échanges est tombé en dessous de 100 pour la première fois en sept mois, reflétant les attentes de nouvelles sorties de capitaux de chine alors que les hausses de taux d’intérêt imminentes de la Fed aux États-Unis ont réduit l’attrait relatif des actifs chinois.

Source : Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, Yardeni, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s

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Découvrez le CELIAPP

Lors de son dernier budget, le gouvernement fédéral a fait l’annonce du Compte d’Épargne Libre d’Impôt pour l’Achat d’une Première Propriété (CELIAPP) qui est un hybride du CELI et du REER.

Disponible à partir de 2023, le CELIAPP va permettre aux futurs premiers acheteurs d’une propriété de cotiser 8 000$ par année. Comme les cotisations dans un REER, cotiser dans le CELIAPP sera entièrement déductible d’impôts, vous permettant de faire baisser votre revenu imposable.

Au moment du retrait, le CELIAPP fonctionnera comme un CELI, tous les gains faits seront libres d’impôt et contrairement au RAP, vous n’aurez pas besoin de faire de remboursement au fil des ans.

Il y a deux contraintes au CELIAPP, vous pouvez cotiser un maximum de 40 000$ et les cotisations non-utilisées une année ne peuvent pas se cumuler pour les années futures. Notez aussi que vous ne pourrez pas faire un retrait du CELIAPP et un RAP en même temps, cela sera obligatoirement l’un ou l’autre.

Si vous n’utilisez jamais votre CELIAPP, vous aurez la possibilité de le transférer dans votre REER ou FERR pour éviter toute pénalité. Le transfert ne réduira pas vos droits de cotisations futurs et ne sera pas limité par vos droits déjà acquis.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, il nous fera plaisir d’y répondre.

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Suivi des marchés

États-Unis :

Les principaux indices ont subi une quatrième semaine consécutive de pertes, les craintes de croissance ayant été aggravées par les résultats décevants d’Amazon, qui a une forte pondération au sein du S&P500. L’indice S&P 500 s’est encore avancé en territoire de correction, en baisse d’environ 14% par rapport à son récent sommet, tandis que le Nasdaq et le Russell 2000 ont poursuivi leurs baisses d’environ 24% par rapport à leurs sommets. Les actions du secteur de l’énergie ont surperformé au sein du S&P 500 après que la Russie a annoncé qu’elle coupait ses exportations de gaz naturel vers la Pologne et la Bulgarie.

Les données économiques de la semaine ont offert des munitions à ceux qui prédisent une « stagflation » ou un assouplissement des pressions sur les prix dans les mois à venir. La plus grande surprise en matière de données a peut-être été l’estimation anticipée du département du Commerce montrant que l’économie s’est contractée à un taux annualisé de 1,4% au premier trimestre, bien en deçà des attentes du consensus d’une expansion d’environ 1,0%. Cependant, la baisse des investissements dans les stocks et un déficit commercial record étaient principalement à blâmer, et la plupart des économistes ont convenu que les dépenses de consommation solides (en hausse de 2,7%) et les investissements des entreprises (en hausse de 7,3%, bien au-dessus des attentes) suggéraient qu’il était trop tôt pour conclure que les données signalaient le début d’une récession, souvent définie comme deux trimestres consécutifs de contraction économique.

L’inflation : L’indicateur préféré de la Réserve fédérale américaine pour suivre l’inflation a enregistré la plus forte hausse sur 12 mois en quatre décennies, alors que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle d’avril a bondi à 6,6%. Cependant, le rapport de vendredi indiquait également que l’inflation pourrait ralentir quelque peu, à l’exclusion des prix généralement volatils des aliments et de l’énergie; sur cette base, les prix ont augmenté de 5,2 %.

Indice des prix des dépenses de consommation personnelle (excluant alimentation et énergie) :

À -11 % depuis le début de l’année, il s’agit de la plus forte baisse sur le marché obligataire américain depuis 1980. À l’époque, le rendement des bons du Trésor à 10 ans était de 12,6 %. Aujourd’hui, il est à 2,9%.

Canada :

Le principal indice boursier du Canada, le S&P/TSX, a clôturé en baisse de 2,0%, en ligne avec Wall Street, principalement en raison des pertes dans les secteurs de l’industrie et de la technologie.

Parmi les actions individuelles, NFI Group a chuté de plus de 15% après que la société a déclaré que les bénéfices et les ventes devraient maintenant être inférieurs en 2022, car les pénuries d’approvisionnement obligent la société à réduire sa production. En outre, le fabricant de pièces automobiles Magna International a perdu 3,5% après avoir abaissé ses prévisions de bénéfice pour l’ensemble de l’année, citant les impacts de la pénurie mondiale de puces semi-conductrices et de la hausse des coûts des matières premières.

Pendant ce temps, les investisseurs ont évalué des données optimistes sur le PIB, les estimations préliminaires du premier trimestre suggérant une expansion de 5,6%, ce qui dépasserait la plupart des prévisions, y compris une projection de croissance de 3% par la Banque du Canada. Pour le mois, l’indice canadien a enregistré une baisse de 5,2 %.

L’économie canadienne a progressé de 0,5 % d’un mois à l’autre en mars 2022, les données préliminaires suggérant également une croissance annualisée pour le premier trimestre d’environ 5,6 % sur une base annualisée, ce qui dépasserait la plupart des prévisions. Il s’agit du dixième mois consécutif de croissance. En février, le PIB a augmenté de 1,1%, la progression la plus rapide depuis mars 2021, au-dessus des prévisions du marché de 0,8%, dans un contexte d’assouplissement des restrictions liées à Omicron. Les industries productrices de services (+0,9 %) et de biens (+1,5 %) ont progressé, 16 des 20 secteurs industriels ayant progressé en février. Les principaux moteurs de la croissance ont été le secteur de l’hébergement et des services de restauration (15,1 %); les arts, le spectacle et les loisirs (8,4 %); l’exploitation minière, l’exploitation en carrière et l’extraction de pétrole et de gaz (3,4 %); le transport et l’entreposage (3,1 %) et la construction (2,7 %).

L’obligation d’État canadienne à 10 ans a atteint 2,83 %, non loin d’un sommet de 2,90 % atteint en 10 ans le 21 avril, suivant la hausse des rendements des bons du Trésor américain, alors que l’on s’attend à une politique monétaire de plus en plus belliciste. La Banque du Canada a relevé son taux directeur de 50 points de base à 1 % lors de sa réunion d’avril, une mesure jamais vue depuis mai 2000 et qui a porté les coûts d’emprunt à leur plus haut niveau depuis le début de la pandémie de coronavirus. Les décideurs ont ajouté que les taux d’intérêt devraient encore augmenter à mesure que l’économie se dirige vers une demande excédentaire et que l’inflation persiste bien au-dessus de la cible. Les prix à la consommation au Canada ont bondi de 6,7 % par rapport à l’année précédente en mars, soit la progression la plus rapide depuis janvier 1991.

Europe :

Les actions en Europe ont reculé en raison des préoccupations concernant le ralentissement de la croissance économique, l’inflation élevée et le resserrement de la politique monétaire. Des rapports trimestriels encourageants sur les bénéfices ont peut-être contribué à modérer ces pertes. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en baisse de 0,64%. Les principaux indices du marché ont été mitigés. L’indice DAX allemand a abandonné 0,31%, tandis que l’indice CAC 40 français a reculé de 0,72%. L’indice FTSE MIB italien a peu varié. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a progressé de 0,30%.

L’économie de la zone euro a progressé de 0,2% séquentiellement au premier trimestre, la flambée des prix des produits de base et les perturbations liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ayant pesé sur le rythme de la croissance. Cette estimation préliminaire était inférieure aux 0,3% prévus par la Commission européenne juste avant le début de la guerre. Du côté de l’Allemagne, le PIB a augmenté de 0,2% au premier trimestre, tandis que l’économie française a stagné. Le PIB de l’Italie s’est contracté de 0,2%.

Inflation: Le taux d’inflation annuel dans la zone euro a atteint un nouveau record de 7,5% en avril 2022, contre 7,4% en mars, et principalement conformément aux attentes du marché, alors que la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont continué de faire grimper les prix des produits de base, selon des estimations préliminaires. L’inflation est désormais plus de trois fois supérieure à l’objectif de 2 % fixé par la BCE. Les prix ont progressé plus rapidement pour les produits alimentaires, l’alcool et le tabac (6,4 % contre 5,0 % en mars), les biens industriels non énergétiques (3,8 % contre 3,4 %) et les services (3,3 % contre 2,7 %). Dans le même temps, les prix de l’énergie ont ralenti mais sont restés extrêmement élevés (38% contre 44,4%). En excluant l’énergie, l’inflation est également passée de 3,4 % à 4,2 % et hors énergie, aliments, alcool et tabac, passant de 2,9 % à 3,5 %.

Asie :

En Chine, les marchés boursiers ont terminé sur une note mitigée alors que le Politburo du pays s’est engagé à stimuler la relance économique et a appelé au « développement sain » du secteur technologique. L’indice composite de Shanghai a chuté de 1,3%.

L’indice PMI manufacturier général de Caixin en Chine est tombé à son plus bas niveau en 26 mois pour atteindre 46,0 en avril 2022 par rapport à la lecture de mars de 48,1, en dessous des prévisions du marché de 47,0.

Le dernier chiffre en date était également la troisième contraction de l’activité des usines depuis le début de l’année, alors que les épidémies de COVID-19 ont eu un impact négatif sur l’économie. La production et les nouvelles commandes ont diminué au deuxième rythme le plus rapide depuis le début de l’enquête au début de 2004, tandis que les commandes à l’exportation ont diminué au rythme le plus élevé en près de deux ans. Dans le même temps, les entreprises ont considérablement réduit leurs achats; l’emploi a diminué au cours de huit des neuf derniers mois, y compris en avril;  tandis que les arriérés de travail ont encore augmenté. Les délais de livraison se sont allongés au deuxième rythme le plus rapide jamais enregistré, en raison des restrictions de déplacement et des pénuries de matières premières. En ce qui concerne les prix, le coût des intrants a encore augmenté, mais le taux d’inflation s’est ralenti; tandis que les prix de vente ont augmenté modestement, grâce aux efforts visant à rester compétitifs et à attirer de nouvelles entreprises. Enfin, le sentiment a été modéré, craignant que les mesures de contrôle ne durent trop longtemps.

Les obligations d’État chinoises se sont raffermies dans l’espoir d’un assouplissement des liquidités. Le taux obligataire des obligations d’État à 10 ans a reculé à 2,854% contre 2,88% il y a une semaine.

Le yuan a chuté d’environ 4,2% par rapport au dollar en avril, sa plus forte baisse mensuelle jamais enregistrée, les investisseurs étrangers ayant vendu des actifs chinois au profit d’obligations américaines à rendement plus élevé, selon le Financial Times. La banque centrale chinoise, qui cherche à dissuader les gros paris sur la devise, permet au yuan de bouger de 2% dans les deux sens d’une bande de négociation quotidienne à mi-chemin qu’elle fixe chaque matin. La banque centrale a fixé le point médian de la bande à un niveau plus faible que prévu par les marchés la semaine dernière

Les inquiétudes concernant le coût élevé de la politique de tolérance zéro de la Chine à l’égard du coronavirus se sont poursuivies alors que le gouvernement intensifiait les mesures de confinement et déployait des tests de masse à Beijing et à Hangzhou. Le confinement d’un mois à Shanghai a continué de se répercuter alors que de nombreux résidents étrangers ont fui et que les usines ont eu du mal à rouvrir, bien que les autorités aient commencé à permettre aux gens de quitter leurs maisons dans un nombre croissant de zones résidentielles. Plusieurs fabricants ayant des activités en Chine, dont GE, le fabricant de puces sud-coréen SK Hynix et le constructeur automobile Mercedes Benz, ont mis en garde contre les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les perspectives commerciales incertaines en raison des restrictions.

Source : Placements Mackenzie